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Aigles : GIRESSE veut continuer jusqu’à la fin de son contrat
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  L’Essor
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie de signature de contrat du nouvel Entraîneur des aigles, Alain Giresse
Bamako, le 19 mars 2015. FEMAFOOT. Le Technicien français, Alain Giresse s`engage pour le Mali jusqu`en 2017.
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Alors que la FEMAFOOT envisage de le limoger, le technicien français annonce son arrivée à Bamako dans les prochains jours pour faire «le bilan de la CAN» et dévoiler son programme de préparation des éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018

Apparemment, la menace d’agression brandie par le président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), Boubacar Baba Diarra n’a pas dissuadé le sélectionneur national, Alain Giresse. C’est le moins que l’on puisse dire quand on sait que le technicien français a décidé de rentrer à Bamako dans les prochains jours pour continuer son travail à la tête des Aigles. «Giresse m’a appelé hier (le lundi 20 février, ndlr), il sera à Bamako dans quelques jours et veut aller au bout de son contrat qui s’achève en novembre 2017», nous a confié une source proche du technicien français.
«Il (Giresse, ndlr) m’appelle presque tous les jours, il est déterminé à honorer son contrat et il va venir», ajoutera notre interlocuteur qui a requis l’anonymat. L’ancien international français réagit ainsi aux propos du président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra qui, il y a quelques semaines, avait déclaré ne plus être en mesure d’assurer la sécurité de Giresse au Mali. «Les supporters sont en colère, si Giresse vient, il peut se faire agresser dès sa descente d’avion par des bagagistes de l’aéroport. Il m’a appelé pour m’informer qu’il s’apprête à venir, mais je lui ai dit de ne pas venir parce que je ne peux pas mettre un policier derrière lui», a dit le premier responsable de la FEMAFOOT. Boubacar Baba Diarra pensait ainsi mettre la pression sur le sélectionneur national et le pousser à rendre le tablier, mais pour le moment, Giresse semble plutôt serein et imperturbable. La preuve, révèle notre source, l’ancien milieu de terrain des Bleus prévoit même d’animer une conférence de presse à son arrivée sur le bilan des Aigles à la CAN et le prochain match de la sélection nationale contre le Maroc, comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018.
Question : que se passera-t-il si Giresse refuse de démissionner de son poste de sélectionneur national ? Il y a deux hypothèses possibles : la séparation à l’amiable et le limogeage. Evidemment, c’est la première hypothèse qui est privilégiée par la FEMAFOOT pour éviter de verser des indemnités à Giresse en plus des 10 mois de salaire à payer (de janvier à novembre, ndlr). Mais même si la FEMAFOOT trouve un compromis avec son employé, le ministère des Sports payera au moins 140 millions de F cfa au technicien français comme arriérés de salaire. Selon nos informations, le traitement mensuel de Giresse (téléphone, loyer, billets d’avion et carburant compris) s’élève, en effet, à 25 millions de F cfa qui est intégralement pris en charge par le budget d’Etat. S’il accepte donc de quitter son poste, l’ancien international des Bleus devrait donc percevoir une enveloppe supérieure à 100 millions de F cfa. Mais si le sélectionneur national se fait limoger, le ministère des Sports s’expose au paiement des indemnités de licenciement dont le montant devra être négocié par les deux parties.
Selon nos sources, l’affaire d’Alain Giresse constitue aujourd’hui une menace sérieuse pour la cohésion au sein du bureau fédéral. «Certains membres ont déjà fait entendre leur voix, ils ne comprennent pas que le seul objectif du contrat de Giresse était la qualification à la phase finale de la CAN, Gabon 2017. Comment ont-ils (les dirigeants de la fédération, ndlr) pu signer ce contrat», interrogera notre interlocuteur. «Il n y a pas que l’affaire Giresse qui divise le bureau fédéral, certains membres critiquent également la gestion des fonds reçus avant, pendant et après la CAN», dira notre interlocuteur qui assure même que la scission est déjà consommée pour la simple raison, révélera-t-il, qu’un membre de l’équipe de Boubacar Baba Diarra a décidé d’être candidat à la prochaine élection prévue en octobre. «Il a déjà mis en place son équipe de campagne et n’attend que la date de l’appel à candidature qui doit intervenir cinq mois avant l’élection pour lancer officiellement sa campagne», précisera notre source sans donner le nom du futur candidat.
Même si cela reste à confirmer, l’annonce de cette candidature est une grosse pierre dans le jardin de l’actuel bureau fédéral, singulièrement celui du président Boubacar Baba Diarra. Jusque-là, Baba et son équipe n’avaient qu’un seul ennemi dans la perspective des prochaines élections, à savoir le Collectif des ligues et clubs majoritaires (CLCM) dont les principaux responsables sont suspendus de toutes les activités liées au football depuis plus d’un an. Ce dossier est encore au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) et la menace de destitution plane toujours sur la tête de l’instance dirigeante du football national. Désormais celle-ci devra faire face à une nouvelle situation qui risque de tout bouleverser dans les huit mois qui nous séparent de l’Assemblée générale élective de la fédération.
En tout cas, le timing choisi pour faire cette annonce de candidature a dû être soigneusement préparé par «les frondeurs» de l’actuel bureau fédéral pour qui connaît l’état d’âme de la planète foot du Mali après la piètre prestation des Aigles à la CAN (élimination au premier tour après deux nuls et une défaite) et l’humiliation subie en Ligue des champions d’Afrique par le Stade malien et le Réal (élimination dès les préliminaires). Le football malien n’est jamais tombé aussi bas et le président de la FEMAFOOT l’a lui-même avoué de façon implicite en déclarant que «le supporter malien souffre dans sa chair à cause du bilan du football national sur l’échiquier international». Boubacar Baba Diarra n’a dit que la vérité, sauf qu’il a oublié d’expliquer les causes de cette longue disette. Faire le constat de l’échec, c’est bien, mais proposer ou trouver des solutions, c’est encore meilleur.
S. B. TOUNKARA



Ligue des champions d’Europe : LA JUVENTUS ATTAQUE LES 8è EN FAVORI

La Juve reste sur cinq titres de champion d’Italie d’affilée, et cette saison encore, elle dispose d’une large avance en Serie A. La « Vieille Dame » a tranquillement préparé son rendez-vous européen en dominant Palerme (4-1) vendredi. Avec son tandem argentin Gonzalo Higuain-Paulo Dybala devant et sa défense ultra expérimentée derrière, l’équipe de Massimiliano Allegri a de quoi effrayer Porto.
Il faudra tout de même se méfier des Portugais du FC Porto qui jouissent d’une belle expérience sur la scène européenne et qui avaient atteint les quarts en 2015. « La défaite de Barcelone (contre le PSG) ne fait pas de nous des favoris (pour le titre) en Ligue des champions. Parce que nous devons jouer contre Porto qui est une équipe habituée à disputer ce genre de matches. Jouer à Porto n’est pas facile du tout et il y a aussi d’autres grosses équipes encore en lice », prévient Allegri.
Mais contrairement à son entraîneur, l’attaquant Gonzalo Higuain lui, estime que la Juventus est capable de gagner la Ligue des champions cette saison. « Nous pouvons gagner la Ligue des champions mais nous devons rester calmes. Je sais que nous sommes une équipe forte et je sais que nous pouvons arriver au bout. Nous devons donc commencer ce voyage à Porto. Jouer avec les meilleurs vous permet de progresser, c’est logique. Qui que vous soyez, vous pouvez toujours apprendre. » La Juve a atteint la finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes en 2014-15, s’inclinant 3-1 contre Barcelone à Berlin, tandis que l’Argentin a quitté le Réal Madrid pour Naples juste avant la Decima des Merengues sous les ordres de Carlo Ancelotti. Vendu pour plus de 90 millions d’euros (environ 58 milliards de F cfa), Higuain sent que la Juventus peut triompher cette saison en C1. Dans l’autre 8e de finale aller, Séville reçoit Leicester, champion d’Angleterre à la surprise générale la saison passée. L’équipe de Claudio Ranieri est en très grande difficulté cette année en Premier league, 17e, à la limite de la zone de relégation, mais avait parfaitement négocié sa phase de poules en Ligue des champions. Enthousiasmants en championnat d’Espagne, les Andalous semblent tout de même partir avec une longueur d’avance, surtout à domicile
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