Les premières interventions d’Ali Nouhoun Diallo sur la ‘’rébellion peuh’’ avait déçu plus d’un Malien. Les gens ne comprenaient pas que celui qui fut la deuxième personnalité de ce pays, au lieu de contribuer à apaiser la tension, soit allé jusqu’à envisager « l’indépendance » pour sa communauté. L’ancien président de l’Assemblée nationale a visiblement tiré les enseignements de ses premières interventions, si l’on s’en tient au discours qu’il a tenu dernièrement sur RFI sur les affrontements intercommunautaires à Macina, en supposant qu’il n’y en a pas eu de pyrogène hors antenne. En effet, il a simplement invité à « éviter l’amalgame », précisant que « tous les Peuhls ne sont pas des djihadistes ». Ceci dit, l’opinion s’interroge de plus en plus sur l’absence de l’Etat dans cette partie du pays. Cela peut se comprendre, en effet mais relativement, que l’Etat soit encore absent à Kidal, mais rien ne semble justifier, que depuis que la tension couve dans cette localité et que les affrontements se succèdent, l’Etat n’y ait pu renforcer de manière dissuasive sa présence. « La nature a horreur du vide », dit-on. Et ce vide profite largement aux terroristes et autres djihadistes dont l’un des objectifs est justement de nous opposer les uns aux autres, de nous diviser pour mieux régner. Ils y parviendraient si l’Etat ne s’assume pas. SOS : « Citoyen désemparé cherche Etat responsable pour une paix durable !