Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Syndicat autonome de la magistrature : Une hydre à deux têtes !
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  Le Démocrate
Comment


Rien ne va plus dans l’instance dirigeante du Syndicat autonome de la magistrature(SAM). Le président Mohamed Chérif Koné et son Vice- président Badra Aliou Nanacassé sont à couteau tiré.

Une guerre intervenue suite à leur grève illimitée qui s’est transformée en une véritable guerre de tranchées. Majoritairement soutenu par la base, le vice-président a convoqué un congrès, samedi 18 février 2017. Et c’est à l’unanimité des 106 magistrats présents que Mohamed Cherif Koné et Dramane Diarra considérés comme des ‘’traitres’’ ont été purement exclus du bureau.



Les magistrats ont suspendu leur grève pour une durée de 3 mois. Ils ont d’ailleurs repris le travail le lundi 13 février 2017. Mais il est important d’indiquer qu’un problème de leadership avait auparavant conduit à un autre bras de fer entre les magistrats et le gouvernement et bloqué le processus de sortie de crise. Mais fort heureusement tout est entré en ordre, la grève est suspendue et le travail a repris. Qu’à cela ne tienne, au niveau du SAM il y a problème. Le vice-président Badra Aliou Nanacassé et une majeure partie des magistrats ont convoqué un congrès extraordinaire samedi 18 février 2017 pour démettre le président Mohamed Cherif Koné et Dramane Diarra. Ils leur reprochent d’avoir trahi et violé les statuts et règlement du syndicat. Sans surprise, c’est le vice-président Badra Aliou Nanacassé qui a été choisi par les magistrats pour diriger la présidence du SAM avant la tenue d’un congrès ordinaire.

Mais au paravent, le président Mohamed Cherif Koné qui avait invité les magistrats à bouder ce congrès extraordinaire, a saisi la Cour suprême par rapport à ce sujet. Car se basant sur les textes du SAM, il a indiqué ledit congrès se tient en violation des statuts et règlement. Avant de lancer qu’au vu de la loi il reste le seul président légitime du Syndicat autonome de la Magistrature.

Avec ce bras de fer, le SAM est devenu une hydre à deux têtes.

Commentaires