Le ministre de l’Economie et des Finances Dr Boubou Cissé était l’invité de l’émission « les décideurs » de Télé renouveau le samedi 18 février 2017. Face au journaliste Alexis Kalambry et ses confrères, le ministre souligne l’important progrès perceptible dans le secteur de l’économie et des finances.
L’objectif de cet entretien était de savoir comment se porte et se comporte l’économie malienne en générale et quelles sont les perspectives pour 2017. Le ministre a d’abord salué l’initiative de Renouveau télé qui à travers cette émission pourrait informer bon nombre de maliens avant de rassurer que l’économie du Mali se porte bien. Car selon le ministre, bien que l’insécurité a, entre temps ralenti son élan mais l’économie du Mali a connu un avancée remarquable. Ainsi, le budget 2017 s’élève à plus de 270 milliards de F CFA soit un taux de croissance de 5,3% du PIB.
« L’insécurité est un problème et l’insécurité à toujours un impact négatif sur le développement d’un pays. Mais malgré cela notre économie a pu montrer sa capacité de résilience face à ce problème » a souligné le Dr Boubou Cissé. Cette résilience doit une reconnaissance à des secteurs comme l’agro-industrie, le transport et le secteur minier. Cependant, si ces secteurs connaissent un souffle d’avancement, il n’est pourtant un secret pour personne que le Mali fait partie du PPTE (pays pauvre et très endetté). Une situation que le ministre juge difficile mais bien normale.
Car selon M. Cissé, le Mali est un pays comme tous les autres qui peut et doit s’endetter de l’intérieur comme de l’extérieur mais que la gestion de cette dette doit être révisée « nos dettes s’élèvent à peu près à 2800 milliards de f CFA mais le Mali paie régulièrement ses dettes vis-à-vis des normes », a-t-il expliqué.
Dr. Cissé a reconnu qu’il y a des efforts à fournir sur le plan micro-économique pour que les plus pauvres puissent en bénéficient davantage. Le ministre a expliqué qu’une des stratégies pour faire souffler l’économie est de maitriser les dépenses à travers des centrales d’achat. Il a ensuite souligné les incidences sociales dont le cas des magistrats qui viennent de trouver un accord. « Les négociations avec les magistrats ont été conclues et un accord a été trouvé qui sera évalué à un coup de 3 milliards par mois. Par ailleurs le Mali ne connait ni de retard ni de non payement des salaires », a –il conclu