Il s’agit de faire de Bamako la capitale de la lecture, du face à face et des débats selon l’ambassadeur de l’UE.
Lancée le mardi 21 février, la 7e édition de la Rentrée littéraire du Mali regroupe écrivains, auteurs et éditeurs du Mali et d’ailleurs. Ils se côtoieront durant une semaine autour des œuvres littéraires. Cette édition veut renouveler le monde par le biais de la littérature.
En procédant à l’ouverture officielle de ce grand rendez-vous littéraire, le ministre de la Culture, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, a tenu un discours à la dimension de l’événement. Tout en souhaitant la bienvenue aux hôtes, elle a vu en la Rentrée littéraire du Mali un carrefour de brassage et d’intégration par excellence. Selon elle, “si le Mali était un livre, il serait sans doute le meilleur hymne aux vertus de l’hospitalité et du dialogue interculturel. Lequel dialogue devrait être au cœur du devenir que nous voulons pour notre monde”.
Ce n’est pas un pari fou, ajoutera-t-elle, “quand on sait que la littérature est une discipline universelle qui participe, selon ses méthodes et ses moyens propres, à l’émancipation et à l’épanouissement intellectuel de l’homme. Elle a acquis droit de cité dans un monde qui a besoin d’élargir ses horizons”. Elle a souhaité que l’édition soit un tremplin pour l’éducation de notre jeunesse. Cette éducation qui allie le savoir au savoir-être.
Partenaire clé cette édition 2017, l’ambassadeur de l’Union européenne, Alain Holleville, a salué et apprécié ce grand rendez-vous des œuvres littéraires. Il souhaite que Bamako soit la capitale de la lecture, de face à face et de débat, des choses qui sont devenues des denrées rares.
La semaine sera marquée par des cafés littéraires, des tables rondes, des conférences débats, des expositions et des spectacles. Elle sera clôturée le samedi 25 février par une soirée de remise de prix.