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Mort d’un troisième soldat français au Mali (Présidence française)
Publié le lundi 4 mars 2013  |  Xinhua


© Autre presse par DR
Crise malienne : Caporal Cédric Charenton, du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers (Ariège)
Samedi 2 mars 2013. Nord du mali. Le caporal Cédric Charenton, du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers (Ariège), décédé samedi 2 mars dans le Nord du Mali.


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PARIS - Un soldat français est mort au combat samedi soir dans le nord du Mali, a déclaré dimanche matin la Présidence française.

Il s'agit du troisième soldat français mort au Mali depuis le début de l'offensive française Serval déclenchée le 11 janvier.

"Le Président de la République a appris avec une grande tristesse la mort au combat hier soir dans le nord du Mali d' un soldat du 1° régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers", annonce l'Elysée dans un communiqué. "Le chef de l' Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ce jeune soldat".

Le président français François Hollande salue avec émotion le "courage et l' ardeur" des forces françaises engagées dans "le combat contre les groupes armés terroristes pour restaurer la pleine souveraineté du Mali", aux côtés des forces armées maliennes et des contingents africains, selon le communique de l'l'Elysée.

Selon un communiqué du ministère français de la Défense, le jeune caporal Cédric Charenton a été mortellement touché samedi vers 18 heures, alors que sa section montait à l' assaut d' une position ennemie,à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Tessalit, non loin de la frontière avec l'Algérie.

Le samedi 2 mars 2013, des éléments français menant des opérations de recherche et de destruction dans le massif de l' Adrar, plus précisément dans la vallée d' Ametettai, à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Tessalit, ont engagé à plusieurs reprises au cours de la journée des combats avec les terroristes. Au cours d' une de ces actions, samedi vers 18 heures, alors que sa section montait à l' assaut d' une position ennemie, Cédric Charenton a été mortellement touché.

L'opération, menée depuis le 18 février dans l' Adrar, vise à "rechercher et détruire les groupes terroristes et à démanteler leurs sanctuaires". Durant toute la journée du 2 mars, les éléments français ont mené des fouilles dans des cavités et des galeries utilisées comme caches d' armes et comme dépôts logistiques.

Confrontés à une forte résistance ennemie, les troupes françaises au sol ont reçu l' appui d' avions de chasse et d' hélicoptères du groupement aéromobile permettant la réduction successive des résistances ennemies. Ces actions ont permis de neutraliser "plus d' une quinzaine de terroristes" et trois pick-up. Lors des fouilles, les militaires français ont localisé trois importantes caches de munitions et de matériels divers et se sont emparés de plusieurs armes lourdes, selon la même source.

Le soldat français tué au cours de cette opération est un soldat du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers, a affirmé le communiqué.

Cédric Charenton était engagé depuis le 25 janvier sur le territoire malien. Engagé depuis moins de quatre ans dans l'Armée de terre, il avait participé dans le passé à des missions en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan et au Gabon, indique le ministère de la défense.

Jusqu'à présent, 4 000 soldats français sont sur le sol malien pour l'opération Serval déclenchée le 11 janvier, selon les chiffres fournis par le ministère français de la Défense.

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