La problématique de l’alimentation en eau potable des populations de notre pays constitue un défi majeur. Pour répondre aux besoins de la population, les acteurs de la Société malienne de patrimoine de l’eau (Somapep) étaient en conclave ce jeudi 23 février à l’hôtel Radisson pour échanger sur les schémas directeurs d’alimentation en eau potable de 14 centres à l’intérieur du pays relevant des périmètres de concessions de la Somapep.
Fruit du partenariat entre les gouvernements du Mali et du Danemark pour l’amélioration des conditions de vie des populations par un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement, notamment pour les plus pauvres et à bas prix, ces schémas directeurs d’approvisionnement en eau potable concerne 14 centres du périmètre de concession de la Somapep que sont Kayes, Nioro du Sahel, Kita, Koulikoro, Kati, Sikasso, Bougouni, Koutiala, Sélingué, Ségou, Markala, San, Mopti/Sévaré et Bandiagara sur financement du Royaume du Danemark dans le cadre du PADS-Prosea pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains, semi-urbains et ruraux au Mali.
Pour Winnie Estrup Petersen, ambassadeur du Royaume du Danemark au Mali, la réalisation de ces schémas directeurs a été un long processus : “La réalisation de schémas directeurs d’approvisionnement en eau potable est basée sur l’évaluation de plusieurs facteurs : des équipements existants ; des potentiels de production et d’une projection d’investissements pour satisfaire l’évolution des besoins des populations à l’horizon 2030. Cet atelier est la culmination d’un long processus d’élaboration des schémas directeurs établis avec l’appui financier du Danemark”.
A en croire le PDG de la Somapep, Adama Tiémoko Diarra, la volonté du gouvernement de parvenir à court terme à la durabilité du service public de l’eau potable trouve son répondant dans le processus de réforme institutionnelle du secteur de l’hydraulique urbaine ayant abouti à la création d’une société de patrimoine et d’une société d’exploitation.
L’objectif de cette nouvelle politique de gouvernance du secteur de l’eau potable est de corriger les insuffisances constatées ces deux dernières décennies.