Le Réseau-islam-population-développement (Ripod) en collaboration avec la direction nationale de la santé et l’appui financier Heath Policy Plus forme ses membres en planning familial pour maintenir la santé et le bien-être des femmes et de leurs enfants.
Le réseau a fait appel à ses démembrements de l’intérieur des cinq régions pour une formation de trois jours à Bamako. Reconnue depuis longtemps comme étant le moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être de toute la famille, la planification est un moyen de maîtriser la croissance démographique et de réduire la mortalité maternelle, néonatale, et infantile.
Le Ripod n’entend pas rester en marge de cette dynamique. Il veut renforcer ses membres afin qu’ils puissent jouer leur partition dans la société. Pour Mme Maïga Fatoumata Maïga de la division santé et reproduction de la DNS, c’est une vision partagée des hautes autorités qui cherchent à promouvoir le bien-être de la femme et de l’enfant qui passe par le planning familial. Elle a affirmé que les autorités sont obligées de collaborer avec les couches religieuses pour pouvoir vulgariser la planification familiale. Elle a remercié le soutien financier de Heath Policy Plus et l’USAID.
El hadj Zeydi Makan Niaré, président du Ripod a indiqué que son Réseau fait partie des autres réseaux islamiques et religieux qui œuvrent pour la santé de la reproduction.
Pendant trois jours, les participants échangeront sur comment amener les leaders religieux à entreprendre des actions pour la promotion de PF, sensibiliser les leaders religieux sur leurs rôles et responsabilités vis-à-vis des femmes et des enfants.
Ils clarifieront aussi la position de la religion musulmane sur l’utilisation des méthodes modernes de la PF. Prennent part à cette formation 50 personnes membres du Ripod composées de maitres coraniques ou imams.