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Scandale au Chu Point G : un malade abandonné sous un soleil de plomb
Publié le samedi 25 fevrier 2017  |  mali24.info
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Depuis deux jours, un malade est jeté à terre sous le soleil ardent dans la cours du centre hospitalier universitaire du Point G. L’équipe de mali24 a fait le constat sur les lieux d’un cet acte inhumain dans un centre réputé de référence au Mali.
Visiblement le malade habillé en tissu au couleur de l’UNTM est jeté à terre sous le soleil de plomb sans bénéficier d’aucune assistance depuis le vendredi hier. Ce malade qui ne serait pas accompagné par aucun parent a de la peine à parler car il tremblait sous le poids de la maladie.
Le service social, qui doit intervenir dans des situations pareilles pour voler au secours des indigents, a malheureusement, dégagé toute responsabilité. « Les premiers soins relèvent de la compétence des services des urgences et le service social intervient dans la prise en charge des paiements des ordonnances », s’est-elle défendue.
Au niveau du service d’urgence, notre journaliste n’a pas pu avoir un interlocuteur mais il s’est rabattu sur le surveillant général du CHU point G. Selon ce dernier « c’est une ambulance venue de la commune IV du district de Bamako qui a versé le pauvre malade à terre avant de retourner en trompe. Comme s’il est entrain de fuir ».
Selon les portiers du CHU Point G, l’ambulance qui sortait à grande vitesse allait même percuter certains passants qui n’ont eu la vie sauve grâce à l’agilité de leurs jambes. Selon eux, c’est la preuve que l’ambulancier était en fuite après s’être débarrassé de ce malade. Le surveillant soutient que lui-même a acheté à manger pour le malade et que les services d’urgences ont pris des dispositions pour l’accueillir.
Des arguments du surveillant sont perçus comme fallacieux par certains accompagnants d’autres malades au sein de l’hôpital qui affirment que le malade n’a reçu aucune assistance depuis qu’il a été versé à terre comme une ordure. « Nous-même, nous assistons impuissant cet acte inhumain, car nous n’avons peur de l’approcher », témoigne un accompagnant d’un malade. Ce qui est sûr c’est que le malade reste toujours sous le soleil ardent au moment où nous passons.
Cet acte est inhumain et viole les dispositions du décret fixant les modalités de la prise en charge des cas d’urgence a été adopté en application de la loi hospitalière du 22 juillet 2002 qui reconnait à tout patient dans une situation d’urgence, le droit de bénéficier d’une prise en charge sans que puisse être exigé de lui un paiement préalable. Les autorités sanitaires notamment le ministre de la santé et de l’hygiène publique, une dame de cœur, sont interpellées pour la prise en charge adéquat de ce patient.
Dily Kane
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