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Réserves de l’Opposition par rapport à la conférence d’entente Nationale : Me Mountaga Tall : « l’Opposition est dans son rôle… »
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Le Républicain
Cérémonie
© aBamako.com par momo
Cérémonie d’ouverture de la Première session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé de l`UA sur la Communication et les TIC
Bamako, le 16 septembre 2016 La première session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé de l`UA sur la Communication et les TIC s`est tenue à l`Hôtel Radisson, en présence du Ministre M. Mountaga Tall d
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Les atteintes à la liberté de la presse, la loi sur la dépénalisation des délits de presse, la recrudescence des attaques, la montée de l’insécurité dans le pays, l’état de santé du CNID, les réserves formulées par l’opposition par rapport à la conférence d’entente nationale, les efforts du gouvernement sur le plan économique ont été, entre autres, sujets abordés, le vendredi 24 février 2017 à la maison de la presse, par le président du CNID, Me Mountaga Tall, non moins ministre de la communication et de nouvelles technologies et porte parole du gouvernement. C’était à l’occasion de son habituelle présentation de meilleurs vœux à la presse.

Depuis quinze ans que le président du CNID (Congrès national d’Initiative Démocratique), Me Mountaga Tall n’a pas dérogé à la tradition de présentation des vœux du nouvel an à la presse, une occasion pour les journalistes de l’interpeler sur les grandes questions de la nation. Dans son luminaire, Me Mountaga Tall, a tout d’abord évoqué le dernier rapport de Reporters Sans Frontières (RSF) sur les atteintes à la liberté de la presse. Ce rapport, selon lui, doit être analysé, « car si RSF fait autorité, elle ne fait pas dictature et ses rapports doivent être analysés. »

Le président du CNID a ainsi rappelé les différentes violations à l’endroit de la presse depuis 2013 jusqu’à 2014 et 2015. Il a évoqué les cas de la prise d’otage des journalistes au nord et le meurtre non élucidé d’un journaliste à Tombouctou. Il a clarifié la lanterne des journalistes par rapport à l’aide publique à la presse et dira que celle-ci n’est pas logée à la présidence mais plutôt au ministère de la communication, et qui a été doublée cette année dernière. Me Tall a annoncé la nomination du directeur de l’Ecole Supérieure de journalisme et des Sciences de la Communication. Selon le ministre, la loi sur la dépénalisation des délits de presse se trouve dans le circuit d’adoption gouvernemental.

Le président du CNID n’a pas manqué d’aborder les attaques terroristes qui visent, selon lui, à saper le moral du citoyen et des troupes. Concernant les affrontements liés à la gestion des champs et pâturages, il dira que notre pays a, en son sein, les ressources et mécanismes appropriés pour un vivre ensemble des enfants du pays.
Quid du bilan des 25 ans d’existence du CNID ? Me Mountaga Tall a reconnu une baisse de 1/3 du nombre de ses conseillers. Il a déploré la non-tenue des élections sur l’ensemble du territoire et l’achat de conscience. Par ailleurs, il a salué la tenue prochaine de la conférence d’entente nationale. Selon lui, celle-ci permettra un débat approfondi entre les différentes composantes de la nation malienne.

En réponse à la question d’un confrère si les réserves formulées par l’opposition par rapport à l’organisation de cette conférence d’entente n’est pas une attitude putschiste, Me Tall s’est refusé de tenir de tel propos, au contraire, il a soutenu que l’opposition est dans son rôle et cela rentre, selon lui, dans le cadre du jeu démocratique. Le président du CNID a saisi l’occasion pour saluer les événements majeurs tenus au Mali comme le Sommet Afrique France et le Sommet du G5 Sahel. « Ces événements ont permis à notre pays de redorer son blason »

Me Mountaga Tall n’a pas occulté les difficultés que traverse le pays sur le plan économique. « Il ne s’agit ni de les nier ni de les occulter». Selon lui, si ces difficultés sont réelles, les progrès sont aussi réels, car, de son avis, les indicateurs fournis par le FMI et la Banque Mondiale ont prouvé que la croissance a repris et que l’inflation est restée maitrisée ou faible.

Fakara Faïnké
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