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Présentation de vœux de Me Mountaga Tall à la presse : Tour d’horizon des questions d’actualités
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  L’Essor
Présentation
© aBamako.com par A.S
Présentation de voeux de CNID à la presse
Bamako, le 19 janvier 2016 le CNID a présenté ses voeux à la presse à la maison de la presse
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Réaffirmation de son appartenance à la mouvance présidentielle, réaction à des accusations portées par RSF et rappelle des progrès réalisés par le gouvernement dans la gouvernance du pays… Le leader du CNID-FYT a échangé sur toutes ces questions avec les journalistes

Le président du CNID-FYT, Me Mountaga Tall était face aux médias, le vendredi dernier à la Maison de la presse, à la faveur de sa traditionnelle cérémonie de présentation de vœux à la presse. A cette occasion, il avait à ses côtés au présidium, la 1ère vice-présidente Mme Sina Damba, le président du Mouvement des jeunes, Mahamoud Touré et le secrétaire général adjoint, Abba Touré, ainsi que le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné. Celui-ci a rappelé dans son mot de bienvenue que cette séance d’échanges directs avec les médias est un rendez-vous régulier, entretenu depuis plus de 15 ans. L’occasion était bonne pour le président du CNID-FYT de rappeler, comme ce fut le cas à la faveur du 25ème anniversaire du parti, 25 mai 2016 à son siège, l’identité de vue avec le RPM, parti au pouvoir. Me Mountaga Tall a ainsi rappelé son appartenance à la mouvance présidentielle. « A ce propos, j’ai eu à inviter les uns et les autres à interroger le passé récent et les faits qui, au-delà de quelques divergences normales entre deux partis politiques, démontrent la convergence de points de vue et d’actions entre le RPM et le CNID depuis « Espoir 2002 » jusqu’à la CMP en passant par le cadre de concertation pour la sortie de crise pendant la transition de 2012-2013 », a-t-il souligné avant de s’arrêter sur les élections municipales de 2016. Selon lui, ce scrutin n’a pas pu se tenir sur l’ensemble du territoire national. Mais il a fallu trouver un compromis entre le respect des rendez-vous électoraux après plusieurs reports et les contraintes sécuritaires. Au finish, dira Me Tall, beaucoup d’enseignements sont à tirer de cette élection. A cet égard, il a indiqué qu’il y a des efforts à faire pour renforcer la sincérité du vote face à l’achat des consciences et le risque mortel de l’émiettement des forces politiques. Ce qui a conduit à un recul quasi général de tous les partis politiques dont le CNID.
Aussi, Me Mountaga Tall a enfilé sa casquette de ministre de L’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement pour répondre à des accusations portées par le Reporter Sans Frontière (RSF). L’organisation internationale de défense de la liberté de la presse a pointé du doigt la situation sécuritaire dans le Nord pour critiquer le recul de la liberté de la presse au Mali. Selon RSF, « les médias maliens, autrefois relativement libres, sont soumis à des pressions officielles depuis la crise de 2013, notamment lorsqu’ils souhaitent aborder les questions de sécurité. Lors de la prise d’otage au Radisson blu en 2015, la chaîne nationale a choisi de diffuser des séries télévisées. En 2014 et 2015, les atteintes à la liberté de la presse ont été moins sévères qu’en 2013, mais le nord du pays reste un endroit dangereux, comme l’attestent la prise d’otage de journalistes de l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) par un groupe touareg en 2014 et le meurtre non-élucidé d’un journaliste à Tombouctou en 2015 ».
Le ministre porte-parole du gouvernement a fait remarquer que RSF reconnaît elle-même que le recul de la liberté de la presse est dû davantage à la situation sécuritaire qu’à la volonté des pouvoirs publics à museler la presse. Aussi, a-t-il saisi l’occasion pour rappeler quelques actions réalisées en faveur de la presse au Mali durant l’année écoulée. A ce propos, il a cité l’augmentation du simple au double du montant de l’aide publique à la presse à la suite d’un engagement pris par le président de la République. Il dira également que la Haute autorité de la communication (HAC) exerce pleinement ses difficiles et délicates missions. Me Mountaga a également souligné le fait que «nonobstant les accusations d’une gravité rare contre une institution de la République et son président, le journaliste à l’origine de l’information n’a subi aucune voie de fait». Pour clore ce chapitre des bonnes intentions des pouvoirs publics à l’endroit de la presse, Me Tall dira que le directeur de l’Ecole supérieur de journalisme et des sciences de la communication a été nommé. De même, la loi sur la dépénalisation des délits de presse avance dans le circuit d’adoption gouvernementale ainsi que les textes portant sur la carte de presse. Il n’a pas non plus occulté le cas de la disparition de notre confrère Birama Touré, au sujet duquel, des investigations continuent pour faire la lumière sur cette affaire.
Sur un tout autre plan, le président du CNID-FYT a abordé le sujet du processus de paix. A ce propos, il dira que « nous ne devons pas nous laisser intimider ou déstabiliser par les ennemis de la paix et du Mali. Au contraire, nous devons, encore et ensemble, redoubler d’effort. Contre le terrorisme et les ennemis de la paix, c’est l’union qui fera la force. Les comptabilités macabres qui visent à saper le moral des citoyens et des troupes, les approches sélectives et partielles doivent faire place à cet impératif d’union ».
Le président du CNID-FYT a rappelé que le gouvernement a déjà posé des actes concrets dans la lutte contre l’insécurité et dans la consolidation de la paix avec le réarmement moral et la reconstruction des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité.
Sur la situation économique, Me Tall a souligné les progrès réalisés par le gouvernement. Des progrès reconnus par nos partenaires et non des moindres comme le FMI et la Banque mondiale.
Le président du CNID a rappelé aussi les progrès du Mali dans le classement « Doing Business », ainsi que le taux de croissance flatteur de l’ordre de 6%. Toujours au chapitre des réalisations, il a mentionné le financement sur budget national de près de 300 km de routes bitumées pour environ 118 milliards de nos francs. Ces travaux de désenclavement rentrent dans le cadre du Programme d’urgences sociales du président de la République, a précisé le président du CNID-FYT.
A. O. Diallo
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