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MAITRE MOUNTAGA TALL, PRESIDENT DU CNID FASO YIRIWA TON : « L’opposition reste une nécessité démocratique et républicaine »
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Le Pouce
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© aBamako.com par momo
Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation
Bamako , le 10 novembre 2015 le ministre de l’Enseignement Supérieur Me Mountaga Tall a présidé l’ Atelier de validation du projet de Politique Nationale de la Science, de la Technologie et de l’Innovation au Radisson Blu
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Présentant ses vœux du nouvel an 2017 à la presse, le président du Congrès National d’Initiative Démocratique, Maître Mountaga Tall, s’est prêté aux questions des journalistes parmi lesquelles certaines ont attiré l’attention de votre serviteur.
Le directeur de publication du journal « Politicien Musulman», Modibo Diaby a voulu savoir sur les dispositions prises par le président du CNID en tant que ministre de l’Economie numérique et de la Communication, pour la sécurité des journalistes sous menace terroriste. En réponse, Maître Mountaga Tall dira : « Par la volonté de Dieu et des plus hautes autorités, j’ai aujourd’hui en charge la communication, en d’autre terme je suis le ministre des journalistes.
Je pense que lorsqu’un journaliste se sent menacer, c’est de me saisir après avoir saisi ses pairs. Je n’ai pas été saisi de menace. Je ne suis pas au courant de ce qui est dit ici. Il y a au moins un cas connu de tous que j’ai évoqué ici. Il s’agit de la disparition de Birama Touré. Pour ma part, je n’ai pas senti de menace. J’ai senti simplement l’exercice de voies de recours offerts aux citoyens.
Nulle ne doit s’opposer à cela. Ce qui aurait été des menaces, c’était des voies de fait. S’il y a menace, je souhaite être informé pour qu’en lien avec les organes de presse, on puisse essayer rester dans le cadre stricte de l’Etat de droit, de la mise en application des règles régissant la presse qui ne doit pas être ni acharnement, ni menace mais aussi ni impunité. Nous devons tous, organes de régulations, structures faitières, journaux, les pouvoirs publics, conjuguer nos efforts pour que cela soit ainsi ».
Par rapport à la question sur le processus électoral, Maître Tall a été clair et précis : « Je le redis, le processus électoral malien n’est pas parfait. Les partis politiques doivent travailler à l’améliorer. Ceux qui ont cru qu’avec les nouveaux textes, les choses allaient changer, ont payé le prix le plus élevé. Notre pays doit sortir de ce cercle infernal. ».
Pour ce qui est de la question du candidat du CNID aux élections présidentielles de 2018, le président du parti a dit : « Depuis la création du CNID, c’est le congrès qui a toujours décidé du choix du parti à l’élection présidentielle. C’est le congrès qui a toujours le dernier mot. Ce n’est ni le comité directeur, ni le président du parti qui décident. La dernière décision vient toujours du congrès. Quand vous sortez de ce cadre, vous êtes isolé, et personne du parti ne vous suivra dans votre aventure. Personne ne soutiendra dans votre combat solitaire. Nous tiendrons notre congrès et notre position sera connue de tous. ».
Chahana Takiou, directeur de publication du bihebdomadaire « 22 Septembre » a demandé si l’opposition était putschiste compte tenu de ses réserves sur l’organisation de la conférence d’entente nationale. Sur ce point, Mountaga a déclaré : « Pour qui connait mon parcours politique, je ne peux avoir que respect et considération pour l’opposition. On peut avoir des divergences. L’opposition reste une nécessité démocratique et républicaine. Sans elle, la démocratie ne marcherait que sur un seul pied qui n’est souhaitable ».
Notre confrère du Prétoire, Harber Maïga a évoqué le bilan du CNID aux élections du 20 novembre 2016. En réponse Me Tall laisse entendre : « Il y a eu un recul global de tous les partis dont le CNID n’est pas indemne. Jamais au Mali, le parti au pouvoir n’a eu moins de 3000 conseillers. Le CNID a perdu un tiers (1/3) de ses conseillers.
De plus de 400, on se retrouve autour de 300 conseillers. Ce qui fait que nous perdons notre place de quatrième force sur l’échiquier politique national au Mali. Certainement, nous allons occuper la 5ème place en mettant les conseillers municipaux et les députés ensemble. Nous n’en réjouissons pas. Nous avons décidé d’en tirer tous les enseignements, toutes les leçons et toutes les conséquences pour faire en sorte que nous puissions nous retrouver, pas pour récupérer cette place, pour essayer d’aller plus loin.».
Notre confrère de la radio « Dembé » a demandé des explications sur la santé du Chef de l’Etat et les raisons qui ont motivé le report de la visite du roi du Maroc au Mali. Le président du CNID a affirmé ceci : « Je me demande comment une être humain peut penser que son prochain ne peut tomber malade, ne peut se reposer et ne peut se soigner. Sortons de ces manières de juger les gens. Le président de la république n’est pas Dieu. C’est un être humain qui peut tomber malade. Toutes les personnes peuvent tomber malades.
Chacun a droit au repos. Le jour où le roi devrait venir, j’étais avec le président. Il n’était pas malade. Pendant ce temps-là les rumeurs circulait partout que le président était malade. Certes le roi n’est pas venu, mais ses émissaires sont venus pour remettre les clés d’une très belle infrastructure sanitaire dont le Maroc a fait don au Mali. Il n’est pas rare dans les relations internationales que pour telle ou telle raison, un voyage soit décalé.
On n’a jamais dit que la venue du roi du Maroc au Mali a été annulée. On a dit seulement que sa venue a été reportée. Quel est l’objet de la dramatisation. Si les relations étaient mauvaises, le premier ministre se serait déplacé en personne pour aller recevoir les clés de cette clinique. Il aurait pu envoyer le ministre de la santé, ou un niveau plus bas pour dire qu’il ya des problèmes. Attendons que cette visite soit reprogrammée ».
Rassemblés par Jean Goïta
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