Appuyer le renforcement des performances institutionnelles des communes urbaines ciblées et contribuer à l’amélioration des services d’infrastructures dans les villes ciblées est la vocation du gouvernement. C’est dans cette perceptive que l’atelier d’appropriation du projet d’appui aux communes urbaines du Mali (Pacum) a eu lieu le mercredi 22 février 2017, dans la salle Benso de l’Azalai Grand Hôtel.
Le Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (Pacum) est une initiative du gouvernement du Mali soutenue par la Banque mondiale et la Coopération suisse.
Il regroupe 56 participants venant de 14 villes qui sont Bamako, Kayes, Kita, Koulikoro, Sikasso, Bougouni, Koutiala, Ségou, Bla, Niono, Mopti, Bandiagara, Tombouctou, Gao et 20 participants des services centraux de l’Etat.
L’objectif de l’atelier était de permettre aux nouvelles équipes municipales de s’approprier les fondamentaux du Pacum restructuré afin de faciliter l’atteinte de son objectif de développement, notamment informer et sensibiliser les nouveaux acteurs impliqués dans la mise en œuvre de son objectif de développement, ses composantes et les résultats attendus. Son approche conceptuelle et les outils contractuels qui y sont liés.
Depuis son lancement en 2012, le Pacum s’est traduite par la réalisation de travaux de voirie, le drainage des eaux pluviales, la construction de salles de classe équipées, de marchés, de centres de santés communautaires, l’extension de réseau d’éclairage public et de sécurité, l’aménagement de sites culturels et touristiques, de complexe sportif. Soit 16,029 milliards de francs CFA sur un crédit de 32,772 milliards de francs CFA au compte de la Banque mondiale (IDA) et 4,158 milliards de francs CFA sur un appui de 9,039 milliards de francs CFA alloués par la Coopération suisse (DDC), soit un taux de décaissement respectivement de 48,91% et de 46%.
Malgré ces acquis, le Pacum a un certain nombre de préoccupations à savoir : la faible consommation des ressources mobilisables pour les villes participants ; la non effectivité de la restructuration du District de Bamako en une seule entité métropolitaine ; la non prise en compte, par l’objectif de développement du projet.
Le Représentant Résident par intérim de la Banque mondiale, Boubacar Sidiki Walbani, a confirmé la disponibilité de la Banque mondiale à poursuivre, avec le gouvernement du Mali, l’approfondissement de la fructueuse coopération : « Nous le ferons en parfaite synergie avec les différents partenaires au développement dans nos différents domaines de concentration. Par rapport au Projet d’appui aux communes urbaines, les équipes compétentes de la Banque mondiale restent plus que jamais mobilisées, en synergie avec celles nationales et d’autres partenaires au développement, notamment de la Coopération suisse déjà impliquée pour le succès du projet ».
Le Secrétaire général du ministère de l’habitat et de l’urbanisme, Mamadou Coulibaly, a tout d’abord souhaité la bienvenue aux participants avant de féliciter les maires pour leur élection à l’issue du scrutin du 20 novembre 2016. Pour lui, le Pacum, dans sa mise en œuvre, se veut être la concrétisation d’une volonté politique clairement affirmée par les plus hautes autorités du pays.
Youssouf Samaké