Mars 2016 au Consulat Général du Mali à Tamanrasset. C’est pendant ce mois précisément le 09 mars que Monsieur Ibrahim Traoré, employé consulaire, chargé de la gestion de fonds des Maliens a eu de la sueur froide lorsqu’un malien, Monsieur Kamitigui Sissoko, a tenté de récupérer son dépôt de 2.900.000 F CFA. Le constat fut amer. La caisse détenue par Traoré est vide !
Monsieur Sissoko pour en savoir davantage et entrer en possession de son argent a contacté un conseiller consulaire, Monsieur Maouloud OULD MOHAMED. Il présenta à ce dernier son reçu daté, signé et sur lequel le cachet consulaire est apposé. Dans sa tentative de résoudre la situation, le conseiller consulaire accuse l’employé Traoré et lui prévient de ne plus utiliser illégalement le cachet. Il lui demande de trouver une formule afin de rembourser Monsieur Sissoko dans un bref délai.
L’incident considéré comme mineur au départ, avec investigation auprès de certains déposants, ils se sont rendu compte, le 27 mars, que l’acte de Monsieur Traoré est une escroquerie à grande échelle entretenue pendant presque 5 ans. Au total, 99 déposants-plaignants (nous avons reçu copié) qui réclament leur argent. C’est ainsi que les chefs hiérarchiques à Monsieur Ibrahim Traoré lui ont demandé une lettre écrite d’explication.
Au regard de la taille du dégât, une commission a été constituée et elle s’est réunie le 04 avril 2016 pour faire le point sur la situation et tracer les grandes lignes pour le suivi du dossier. Monsieur Traoré qui a reconnu son forfait a demandé clémence et promis de tout rembourser dans un délai. Après une première sensibilisation sur cette demande de Monsieur Traoré, la commission s’est réunie une deuxième fois le 05 avril au cours de laquelle la commission lui a fait signer un engagement sur l’honneur pour respecter ce qui est convenu entre lui et ses victimes. Partant de là, il a été autorisé de rentrer au Mali et trois mois lui ont été donnés pour éponger c’est-à-dire à partir du 10 avril 2016. Aux dernières nouvelles, la situation n’était pas définitivement résolue.
A voir la copie du reçu d’un des déposants-plaignants.
La Rédaction