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Conférence d’entente nationale : Syndicats et média dans la même dynamique d’accompagnement
Publié le mardi 28 fevrier 2017  |  L’Essor
Moussa
© aBamako.com par A.S
Moussa Mara préside l’ouverture de la 19è session de l’Espace d’interpellation démocratique (EID)
Bamako, le 10 décembre 2014. Le Premier ministre Moussa Mara qui a présidé l’ouverture de la 19è session de l’Espace d’interpellation démocratique au Centre international de conférences de Bamako.
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En prélude à la Conférence d’entente nationale (CEN), prévue en mars prochain, le président de la commission préparatoire, Pr Baba Akhib Haïdara, poursuit ses consultations des forces vives de la Nation en vue de recueillir leurs attentes. C’est dans ce cadre qu’il a reçu, vendredi dernier, dans l’après-midi, une délégation de la Confédération malienne du travail (CMT) ainsi que les organisations professionnelles de la presse et de la communication, renforcées par les patrons de l’ORTM, de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) et du Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA). Les deux rencontres se sont déroulées au bureau du Médiateur de la République, à Hamdallaye ACI 2000.




Au terme des échanges, le secrétaire général adjoint de la CMT, Sayon Doumbia, s’est réjoui de l’invitation afin de préparer la CEN, qui n’est nullement une conférence nationale bis. Le responsable syndical a rappelé que son organisation a participé à tout le processus d’élaboration de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il a en outre ajouté que la CMT est aujourd’hui membre associé du Comité de suivi de l’application de l’Accord issu du processus d’Alger. « J’ai dit au président de la commission préparatoire de la CEN que nous allons jouer tout notre rôle comme nous l’avons toujours fait. Nous étudierons les termes de références qui nous ont été envoyés, nous allons faire des propositions concrètes, notamment par rapport à l’organisation matérielle de la conférence. S’il y a des insuffisances par rapport au document, nous pouvons ajouter ce que nous pensons », a annoncé Sayon Doumbia.

Abondant dans le sens même, le président de la Maison de la presse, Dramane Alou Koné, s’est dit honoré de l’initiative du Pr Haïdara d’associer, dès le départ, les journalistes à l’organisation de la CEN. « Nous sommes engagés à l’accompagner pour le Mali, parce que la paix, la réconciliation sont une cause nationale et pour cela, chaque Malien doit se sentir concerné », a-t-il assuré. À en croire Dramane Alou Koné, au cours de la rencontre, les hommes et femmes de médias ont aussi tenu un langage de vérité, en disant, sans détour ce qu’ils peuvent faire, ce qu’ils ne peuvent pas faire et ce dont ils ont besoin pour réussir la mission.

« Je pense que les échanges ont été fructueux et on espère que des actions concrètes vont suivre. Ce qui est évident, c’est que la presse malienne, dans son ensemble et sa diversité, est prête à accompagner cette initiative mais elle dit aussi qu’elle a besoin de moyens pour mener à bien sa mission d’informer les Maliens, de sensibiliser et de leur faire comprendre ce vers quoi nous allons aujourd’hui », a souligné le président de la Maison de la presse. « Car, a-t-il nuancé, il y a des voix discordantes par rapport à la tenue de cette Conférence d’entente nationale, certains disant que c’est déjà un échec alors que d’autres pensent que ce n’est pas une bonne initiative ».
« C’est à nous de redresser la barre sans parti pris, surtout c’est à nous de nous mettre au dessus de la mêlée parce qu’étant avant tout des acteurs de la société civile. On n’est pas partisan, on est là au nom de l’information, de la communication et du Mali », a conclu Dramane Alou Koné. Rappelons que l’objectif global de la Conférence d’entente nationale est d’instaurer un débat approfondi et inclusif entre toutes les composantes de la Nation malienne sur les causes profondes du conflit.

Cette conférence permettra ainsi de traiter, entre autres, de la problématique de « l’Azawad », problématique désormais dénuée de toute connotation de projet politique à caractère séparatiste ou ethnique. Le résultat final attendu est la production d’une Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation.

M. SIDIBÉ
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