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Affaire Assemblée Nationale du Mali : Ni déontologique, ni morale !
Publié le mardi 28 fevrier 2017  |  L’Intelligent
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Quand certaines personnes veulent se faire de la publicité en s’attaquant aux honorables personnalités de la République, en bafouant leur propre principe et éthique ou encore en foulant au pied le b-a-bas de leur métier, on appelle cela le ridicule et ce ridicule tue tout homme qui a de la morale et qui ment devant tout un peuple, sa famille, son village et ses propres valeurs. Au Mali, le mensonge était synonyme de mépris et surtout d’un bannissement à vie. Même se marier posait un véritable problème à quelqu’un qui mentait. Hélas, nous avons perdu toutes ces valeurs et le métier de journaliste que nous sommes et que nous exerçons nuit et jour est synonyme de règlement de compte et cela tombe dans ce qu’on appelle du bidonnage. Le bidonnage c’est quand un journaliste imagine le mensonge et le transforme en vérité crue, cela est bidonner.
Un des meilleurs journalistes de la presse écrite malienne nous disait ceci au cours d’une de nos formations à la Maison de la presse. Ce très grand monsieur de la presse nationale et internationale nous disait sur ce genre de sujet, je le cite : « quand vous voyez un homme et une femme dans une chambre d’hôtel, l’éthique et la déontologie journaliste interdisent d’écrire quoi que ce soit. Car étant absent à l’intérieur de cette maison, vous ne pouvez écrire et dire quoi que ce soit ». Ce grand journaliste est bel et bien Alexis Kalambry, directeur de publication du quotidien nationale des Echos.
Alors ceci dit, quelqu’un quel qu’en soit ses entrées et sorties à l’Assemblée Nationale du Mali peuvent dire de telles choses. Répéter ce qu’il a écrit revient à nuire davantage à l’image du président de l’Assemblée Nationale du Mali. Misérabilisme, quand tu nous tiens ! La profession du journaliste mérite respect et considération pour ceux qui veulent exercer cette noble et exaltante mission avec courage et dignité. Comment, un chef de famille, un père, un ami et encore un honorable député élu du Mali avec rang de l’une des plus hautes autorités de notre pays peut être victime d’une telle calomnie ? Vraiment, comme disent les Ivoiriens ‘’Yako président’’ ! Nous en appelons à votre sagesse, votre courage et surtout votre sens de responsabilité à pardonner et à oublier cet incident qui n’honore personne et qui met en avant l’irresponsabilité et l’immaturité de ceux qui sont venus pour se faire un nom et qui sont en manque d’humilité et de sagesse. Cette profession qui devient le refuge et la lie de n’ importe qui et qui font en sorte que les plus méritants ne se retrouvent plus.
Un soutien sans faille de sa base !

A Koulikoro, l’image qui est sortie sur la chaine nationale ce mercredi soir au JT est un témoignage éloquent et piquant de la population du Meguetan, ces hommes et ces femmes qui ont dit non au lynchage médiatique qui va jusqu’au-delà de la vie politique et cela, la population de Koulikoro dit non. A l’assemblée nationale, l’association des secrétaires du Mali et surtout les maliens de la diaspora sont indignés et écœurés. Les Maliens du Gabon où nous séjournons durant cette affaire indigne des maliens, nous avons été toujours interpelés par nos compatriotes et cela c’était dur pour nous hommes de média d’endosser cette responsabilité vis-à-vis de nos compatriotes de l’extérieur d’autant plus que c’est difficile de dire que cette histoire est faite par les journalistes. Les Maliens de Brazzaville aussi ont fait savoir leurs indignations et surtout leurs mépris face à de tels agissements pour nuire à l’image et à l’honorabilité de nos hommes politiques. Journaliste d’accord, mais pas du mensonge et surtout quand on s’attaque à la vie privée de ceux qui sont censés être nos représentants et nos élus.
Nous sommes tous interpellés face à la responsabilité du journaliste que nous sommes, être responsable de nos écrits cela suppose mesurer les conséquences des actes que nous posons chaque jour. Car nous écrivons sur des personnes d’abord, ensuite des institutions et surtout sur des gens qui ont une famille, une vie et une carrière à défendre dans l’honneur et dans la dignité. Cet article n’a aucun sens et surtout interpelle la haute autorité de la communication (HAC), le ministère et surtout l’ensemble du peuple malien. Soyons des journalistes et non des menteurs !
Diakaridia CAMARA
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