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Le Mali s’intéresse-t-il vraiment à sa partie nord ?
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  Le Reporter
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© aBamako.com
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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La question mérite d’être posée et doit être posée pour la clarté et l’écartement de tout soupçon de duplicité qui ne peut pas être totalement exclu.
Souvenez-vous en 2011, déjà, Laurent Bigot, un diplomate français, responsable du département Afrique au Quai d’Orsay et fin connaisseur de la région, disant ceci : «Tout ce qui intéresse le politique malien c’est une parcelle de pouvoir à Bamako, le reste du pays passe au second plan voire n’intéresse personne….».

Hélas, cette «prophétie prémonitoire» se confirme de jour en jour. Le pays est à feu et à sang dans sa partie nord. La population du nord a le sentiment d’être abandonnée à son sort. L’accord de paix traîne. Les terroristes gagnent du terrain, etc. Malgré tous ces problèmes existentiels pour l’intégrité du pays, il est révoltant de lire la presse malienne et voir en gros titre des affaires telles que :
•Les frasques sexuelles supposées du président du parlement avec sa secrétaire. C’est un problème qui tient la presse et le pays (Bamako) en haleine.
•La manifestation des employés de l’Assemblée nationale pour soutenir le président de l’AN et démentir ces accusations.

•Commentaires et polémiques sur des images supposées indécentes de Miss Guinée.
•Un procès de sorcellerie contre un ministre.
•Les sorties nocturnes du rejeton du président.
•La femme de tel ou tel ministre organise une réception (aux frais du contribuable bien sûr).
• Etc. etc. En fin de compte et dans la rubrique des faits divers, un autobus transportant plusieurs dizaines de citoyens maliens a sauté sur une mine, avec morts, blessés graves, etc. etc. Où va ce pays sincèrement ?
Moustapha Ould DAHI

Les vérités cachées d’un enseignant à la retraite
Ok, merci pour la précision, je tacherais de ne plus te taguer sur les vidéos de Ras Bath, entre, il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de vérités. Je partage l’analyse, GMT a détruit l’armée en faisant la promotion des médiocres officiers félons et qui ont fini par le déposer un 26 mars à travers une révolution de palais, en détournant ainsi la victoire du peuple.

Je remercie mon fiston Ras Bath pour les vérités brutes qu’il distille à travers les réseaux sociaux. Le CMLN en déposant l’instituteur Modibo Keïta a commencé à régler leurs comptes avec les enseignants en les humiliants à travers leur syndicat, ceux-ci par réactions ont transformé leurs classes en tribunes politiques, en transformant leurs élèves et étudiants en pseudo-révolutionnaires, en muant ainsi ceux-ci en acteurs violents de la chute de GMT.

Après le 26 mars 1991, les pseudo-révolutionnaires ont laissé l’AEEM siéger au sommet de l’Etat, c’est ainsi que la violence et les gros mots qui amplifient aujourd’hui les maux de l’Etat voyou du Mali sont devenus un mode de gouvernance et c’est cette génération AEEM à travers mon ancien étudiant Moussa Timbiné et Ras Bath qui est en train d’affecter et d’infecter les institutions de la République.

J’assume à la place de mes collègues enseignants leur grande part de responsabilité dans le chaos actuel, pour transmettre mes cours de mathématiques, il m’arrivait de temps en temps d’utiliser des gros mots pour faire comprendre certains grands théorèmes. J’en profite pour citer mon Professeur Dioncounda Traoré qui écrivait au bas de ses sujets d’examen : "Tout le monde peut se tromper dit le hérisson en descendant d’une brosse à cheveux". Avant de changer le système politique, votons en 2018 pour le candidat qui va refondre totalement le système éducatif.

Pour le moment, on ne peut que prendre notre Opium et notre Whisky pour gérer au quotidien le Mali bas, en attendant qu’il redevienne le Maliba. C’est la faillite des religieux et des enseignants qui est en train de plonger le Mali dans le trou noir au point où on se laisse happer par celui des secrétaires.
A.H.A.
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