Au cours d’un cadre de concertation entre citoyens maliens à l’école Mandjouma Keita de Ségou, jeudi 23 février 2017, le président du RpDM et non moins ancien premier ministre avec plein pouvoir, pendant la période de la transition, en 2012, Docteur Cheick Modibo Diarra, puisque c’est de lui dont il s’agit, est revu entre autres : sur sa gestion de l’Exécutif lors de la Transition en 2012, son limogeage par l’ex-chef de la junte Amadou Haya Sanogo, sa vision pour le Mali…
L’enfant de Ségou a étalé au cours de cette causerie débat tout son amour et son sens du patriotisme pour le Mali, pays des grands empires et des grands hommes. Initiative du personnel enseignant de l’école Mandjouma Keita de Ségou, cette rencontre a permis aux organisateurs et autres personnes venues écouter le Docteur, de comprendre les idéaux et la vision de Cheick Modibo Diarra, pour un Mali de lumière, poumon de l’Afrique occidentale. Pendant deux heures, Cheick Modibo a d’abord fait l’historique de la période de transition, où il était Premier ministre (plein pouvoir) avec une équipe de 24 hommes et femmes pour diriger le Mali. Il ne s’agissait pas en ces temps, pour eux de conduire les activités et les affaires du Mali, il s’agissait surtout pour eux d’aider un pays à se relever et à résister. Selon le Docteur, ce fut un privilège pour lui de conduire le Mali, sa patrie et d’écrire son nom dans l’histoire de ce pays, qui lui a tout donné. De ce côté, le plus américain des maliens n’a aucun remord quant à sa gestion et de tout ce qu’il a subi, de la part des putschistes, comme menace, intimidation, agressions, de son interdiction de sortir du pays et autres. Une aventure qui a donné l’opportunité à Cheick Modibo Diarra de connaitre d’autres catégories de Maliens animés par le népotisme, la gabegie et l’extrême corruption.
La séance de concertation a aussi été l’occasion pour le natif de Nioro du Sahel, de présenter sa vision quant à l’avenir du Mali. Malgré les maux qui touchent le Mali, Cheick Modibo croit toujours à un Mali meilleur. Seulement que pour lui, cela ne serait possible tant que les Maliens ne retrouvent pas l’honneur et la dignité du Mali. Des valeurs qui font la fierté de ce pays depuis les temps d’empires et de royaumes. Cheick Modibo pense qu’il est temps que les Maliens abandonnent le fatalisme et croient à un changement positif.
Selon lui, le malaise mental ne doit plus marquer les cœurs et les esprits. « Je suis rentré dans la politique pour gérer les problèmes de ma cité », a martelé Cheick Modibo Diarra. Le ségovien de la NASA explique qu’il doit au Mali, qui lui a tout donné. Donc c’est à lui, maintenant de trouver des solutions aux problèmes du Mali. Selon lui, sa politique à travers son parti le Rassemblement Pour le Développement du Mali, RpDM, ne devrait pas avoir les mêmes idéaux que les vieux partis de la place, qui se partagent les postes de gestion du pays pour financer leurs partis.
Tout au long de son exposé, on pouvait lire une certaine communion sur les visages des personnes venues l’écouter dans la bibliothèque du lycée Mandjouma Keita. C’est devant cette assistance acquise à sa cause que Cheick Modibo Diarra conclut en disant qu’un Mali de lumière et de prospérité n’est pas loin. Et ce Mali serait le poumon du développement de l’Afrique occidentale.