Les Bagayoko, le nom viendrait du soninké qui voudrait dire Baga (boubou bleu) Yogo ou Yoko (le porteur ou l’homme). Il serait venu du Yémen près de Sanaa du village aujourd'hui grande agglomération de wangariya du nom de wangara. Le premier nom des Bagayoko est donc wagara ; les Talibés en général qui seraient venus de Wangaria.
Le nom Bagayoko est obtenu lors de leur cohabitation avec les soninkés principalement les Diawara. Ce qui fait aujourd'hui les Diawara les cousins à plaisanterie des Bagayoko. Avant l’arrivée des Bagayoko à Tombouctou au nord du Mali où a lieu la rencontre avec les soninkés Diawara, les Bagayoko à l’époque les waganra seraient des descendants de Nabile Daouda qui à son temps a eu un fils du nom de Nabile Souleymane. Nabile Souleymane a eu deux enfants, le premier fils une fille et le deuxième un garçon.
Ces deux enfants avaient pour maman Balakissa femme djiin deuxième épouse de Massa Souleymane. La fille mariée demeure l’ancêtre des peuls et les juifs falacha d’Ethiopie. Le garçon descendant des wangara car il s'installait au Yémen dans le village de Wangariya près de Sanaa. Des wangara talibés descendirent du Yémen en passant par la mer rouge se rendirent en Éthiopie puis au centre mais surtout du nord pour propager l’Islam.
Et par la suite, ils arrivaient à Tombouctou. Une fois à Tombouctou, ils eurent pour hôte les soninkés Diawara après ils eurent des relations de voisinage ils se mariaient entre eux. Après le guide spirituel des Wangara rêva de créer une mosquée. Après son rêve il expliquait à ces disciples qui adoptaient la proposition. C’est ainsi qu’ils créaient la mosquée Sidi Yahiya à Tombouctou.
Mosquée célèbre créée en 1468 avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492. Mohamed Bagayoko fut l’un des Imams célèbres de la mosquée. Jusqu'à ce jour, ce sont les Bagayoko qui sont élus Imams dans cette mosquée. Plus tard, Issa Bagayoko et son frère Mussa connu sous le nom de N’fa Mussa descendirent au sud pour prospérer l’Islam.
N’fa Mussa s’installait avec son frère à Keliya. Après quelques années Issa Bagayoko et ses talibés décidaient de partir à Segela puis à Kong en Côte d’Ivoire. Après quelques années, N’fa Mussa décida lui aussi de s'installer à Koro où il mourut après plusieurs années de services passés pour prospérer l’Islam.
A.TOURE