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Assistance médicale à la procréation : La clinique Kabala à la pointe
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  L’Essor
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L’on est en droit de tresser des couronnes à la clinique Kabala pour l’expertise qu’elle développe dans l’assistance médicale à la procréation (AMP). Elle vient d’administrer une belle « claque » à ceux qui pensent que les avancées de la médecine se feront sans nos établissements de soins. Ces pessimistes qui soutiennent que nos scientifiques ne sont pas capables de jouer dans la cour des grands se trompent.
La clinique Kabala a pris le tournant du progrès. Cet établissement privé de soins a été reconnu par le Groupe inter-africain d’étude, de recherche et d’application sur la fertilité (GIERAF) comme un centre qui pratique bien l’assistance médicale à la procréation, conformément aux standards internationaux exigés.
A cet effet, il a reçu le label GIERAF : référentiel version 1.4 de novembre 2013. Cette marque distinctive atteste du progrès accompli par l’établissement sanitaire dans l’AMP qui représente une alternative pour les couples infertiles qui aspirent à la parenté. Elle est accordée pour une durée de 4 ans avec un suivi régulier, notamment un audit à mi-parcours.
Il faut noter que dans le domaine de l’AMP, même si notre pays a mis du temps à adopter des textes pour encadrer la pratique, il garde une bonne longueur d’avance sur nombre de ses voisins. La preuve est que nous disposons d’un établissement labellisé par les experts, un établissement qui a à son actif des dizaines de naissances résultant de la procréation médicalement assistée.
Les lauréats du label GIERAF dans le domaine de l’assistance à la procréation ne courent pas les rues. A en croire des informations recueillies dans le milieu médical, il n’existerait que 3 structures labellisées en Afrique de l’ouest et du centre, notamment à Yaoundé, Lomé et Bamako (avec la clinique Kabala). Les établissements sanitaires qui pratiquent l’assistance médicale à la procréation doivent avoir un crédit international. C’est une exigence d’aller à la labellisation pour rassurer ceux qui y ont recours à cette technique de conception.
Les structures candidates à la labellisation sont évaluées sur plus deux cents indicateurs de performance. Ces critères sont la maîtrise de la technique, c’est-à-dire le processus d’insémination artificielle ou de fécondation in vitro qui requiert une précision diabolique, le respect de l’éthique et de la déontologie, la disponibilité de compétences pour l’AMP, le système documentaire. Celui-ci doit permettre de garantir l’anonymat et la sécurité des couples qui désirent recourir à la procréation assistée. Il faut aussi disposer de ressources humaines ayant une formation initiale et continue sur la technique et des locaux adaptés répondant aux normes d’hygiène.
En outre, l’établissement de soins qui postule pour le label GIERAF doit minorer les risques de contamination et être doté d’appareils de mesure d’oxygène et de contrôle de qualité. Il doit également disposer de fiches d’évaluation ou de notation du personnel et d’enquête/clients pour permettre à ceux-ci de faire des propositions et suggestion. Tout ceci répond à une exigence d’organisation interne et de management de qualité. Ces aspects figurent en bonne place dans les critères d’appréciation de la démarche qualité. Avoir un taux de réussite d’au moins 40% dans l’AMP, des conditions d’hygiène très rigoureuses et le souci de la maintenance des équipements, notamment veiller au nettoyage des sondes et envoyer ces équipements ultramodernes dans les pays qui développent une expertise dans la maintenance pour leur recalibrage.
Pour le promoteur de la clinique Kabala, ces exigences scientifiques et organisationnelles permettent de faire un plan de formation des ressources humaines, et d’être très professionnel.
Sur des aspects d’organisation interne et de maitrise de la technique, l’établissement bénéficiaire du label GIERAF a frappé les esprits et impressionné l’équipe de labellisation conduite par Herve Leclet, radiologue qui a élaboré le référentiel GIERAF et comprenant le Pr Jean François Guerin, biologiste, Moise Fladjoe, gynécologue et Bea Gwet Bell (biologiste). L’équipe a véritablement apprécié l’organisation mise en place par Djedi Kaba Diakité.
Ce dernier explique que la labellisation GIERAF pour l’AMP contraint un établissement à rester dans la constance et à être rigoureux sur les principes scientifiques et d’organisation. Parce que pour être labellisé, il faut être bon partout. A cet effet, notre interlocuteur explique que même une seule non-conformité majeure avec les indicateurs est éliminatoire. On peut tolérer juste, deux ou trois non-conformités mineures. C’est dire combien il y a des exigences.
Par ailleurs, l’établissement affiche aussi l’ambition d’aller à une certification ISO 9001 qui a pratiquement les mêmes exigences scientifiques que le label GIERAF. A ce propos, le Dr Djedi Kaba Diakité rappelle qu’une structure de soins doit croire à son potentiel et se mettre constamment à niveau.

B. DOUMBIA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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