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Enseignement supérieur : La question enseignante en débat
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  L’Essor
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L’atelier sur la question enseignante, qui a pris fin vendredi dernier, a passé en revue la synthèse des documents, le rapport d’études des recommandations de la revue sectorielle sur la question enseignante et a formulé des recommandations pour l’élaboration du Programme décennal de développement de l’éducation (PRODEC II).
Organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’atelier s’est penché également sur le cadre partenarial pour harmoniser le diagnostic posé par la question enseignante. Ceci pourrait alimenter une stratégie en matière de question enseignante à mettre en oeuvre dans le PRODEC II. Les travaux de l’atelier ont porté sur quatre grandes thématiques : formation des enseignants et certification (formation continue et initiale), gestion des enseignants (carrières, mobilités, logiciels de gestion), articulation des ordres et des programmes d’enseignement et décentralisation. Jugeant que la question enseignante est importante et complexe, le chef de file du cadre des partenaires techniques et financiers (PTF), Mme Alessandra Dentice, a estimé que les enseignants doivent recevoir une formation professionnelle et continue et bénéficier d’une amélioration de leur statut. Le représentant résident de l’UNESCO dans notre pays, Hervé Huot-Marchand, a, pour sa part, dit que la question enseignante est une préoccupation importante pour tous les gouvernements. Ceux-ci se sont tous engagés pour l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) en général et celui de l’ODD4 en particulier. L’ODD4 qui vise à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité sur un pied d’égalité et à promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. M. Huot-Marchand a ensuite félicité le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui s’est beaucoup investi afin que la question enseignante fasse l’objet de la création d’une Commission thématique de la question enseignante (CTQE).
Le directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Abdoulaye Salim Cissé, a indiqué que les travaux de la CTQE, au cours de cet atelier, s’inscrivent dans le prolongement des débats que la Commission a ouvert lors de la revue de 2015. M. Cissé, qui est aussi président de la CTQE, espère que les débats du séminaire parviendront à jeter les bases d’une nouvelle stratégie et à répondre aux préoccupations que la CTQE avait alors exprimées.
Selon le Pr Assétou Founè Samaké Migan, qui a présidé l’ouverture des travaux, « cet atelier est de la plus haute importance, car la question enseignante est au centre de la crise de l’éducation dans notre pays ». C’est une évidence, car l’enseignant qui forme les futurs élèves des Instituts de formation des maîtres (IFM) est formé à son tour par l’enseignant du supérieur. Souhaitant que la question enseignante soit visible pour le progrès de notre pays, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a promis que les conclusions de l’atelier serviront de boussole dans la prise de décision.
Créée en 2015, la Commission thématique question enseignante est l’une des 4 commissions du Cadre partenariat éducation. Elle sert d’espace de réflexion, de concertation et de partage d’information pour une mise en œuvre pertinente et efficace des programmes d’éducation. La Commission a procédé à l’analyse de l’ensemble des rapports, des études et des recommandations des revues sectorielles disponibles sur la question enseignante et produit aussi des synthèses pour retenir des recommandations pertinentes qui renseigneront l’élaboration du PRODEC II. ,
S. Y WAGUé
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