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Art et Culture

25ème Fespaco : N’Diaye Ramatoulaye Diallo honore le Mali
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  Le Reporter
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© aBamako.com par A S
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Bamako, le 22 février 2017 le ministre Ramatoulaye Diallo a présidé Rentrée littéraire Rentrée littéraire e la cérémonie de la Rentrée littéraire
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Les activités de la 25ème édition du Fespaco se poursuivent après la grande cérémonie d’ouverture du samedi 25 février 2017. Cette année, Mme le ministre de la Culture du Mali était parmi les officiels de la cérémonie d’ouverture au stade municipal de Ouagadougou. N’Diaye Ramatoulaye Diallo, de par sa présence, honore le Mali et les acteurs du 7ème art de notre pays.
Au lendemain de la cérémonie d’ouverture de la 25ème édition du Fespaco, le dimanche 26 février, Mme le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, s’est rendue au centre culturel Gambidi pour échanger avec la délégation malienne. Elle était accompagnée de l’ambassadeur du Mali au Burkina Faso, Amadou Soulalé, et de certains membres de son cabinet.
Dès l’entame de cette rencontre, le directeur sortant du Cncm Moussa Ouane a souhaité la bienvenue à la délégation. Il a parlé des 7 films maliens qui sont en compétition en long métrage, série, court métrage. Moussa Ouane dit ne pas douter des chances du Mali. Il dit être convaincu que le film «Wulu», du réalisateur Daouda Coulibaly, a des chances de remporter l’étalon d’or. Moussa Ouane a par ailleurs mis l’accent sur l’importance du Cncm et de la création récente du fonds d’aide au cinéma. Ce fonds, à l’en croire, va doter le Mali de deux salles de cinémas avec des commodités de nouvelles générations en matière de cinéma. Le tout avec un fonds pour la valorisation de l’industrie du cinéma.
De son côté, Sidi Diabaté, au nom des cinéastes maliens, a remercié Mme le ministre pour sa présence à leurs côtés, un geste, dit-il, rare venant d’un ministre. Pour lui, le cinéma malien a toujours prouvé ce dont il est capable, et à chaque Fespaco le Mali est respecté parce qu’il a été auréolé de trois étalons d’or du Yennega, avec Souleymane Cissé, les films Baara et Finyé, puis Cheick Oumar Sissoko en 1995 avec Guimba Le Tyran.
Prenant la parole, Mme le ministre de la Culture N’Diaye Ramatoulaye Diallo dira que sa visite n’est qu’un encouragement à l’endroit des hommes et des femmes qui font la fierté du 7ème art malien. Cette année, a-t-elle souligné, il y a eu des difficultés pour les questions d’hébergement de la délégation, «mais des dispositions seront prises pour les futures éditions». Pour N’Diaye Ramatoulaye Diallo, les anciens ont mis la barre très haut pour la nouvelle génération qui doit travailler pour maintenir haut le flambeau. Les efforts consentis par le gouvernement vont se poursuivre avec la matérialisation du fonds d’aide au cinéma, a-t-elle promis. Après avoir encouragé toute la délégation malienne, Mme le ministre a souhaité bonne chance aux 7 films maliens en compétition.
La grande comédienne Maïmou Héléne Diarra a bien apprécié cette démarche de Mme le ministre, qui est venue vers eux, et leur a assuré de sa disponibilité et de son ouverture aux critiques et suggestions. Après avoir remercié Mme le ministre pour son geste, Modibo Dily Traoré a invité nos autorités à aider nos artistes dont certains végètent.
L’Etalon de Yennenga entre 20 films de 15 pays !
Il y a 09 salles de projections, 950 films inscrits pour la sélection, plus de 150 films sélectionnés pour la compétition. Plus de 100.000 spectateurs attendus en salles, de 450 séances de projections prévues. La compétition pour l’Etalon du Yennega, il y a 20 Films Long métrage retenus. Qui sont A MILE IN MY SHOES de Said Khallaf (Maroc), WULU de Daouda Coulibaly (Mali), A LA RECHERCHE DU POUVOIR PERDU de Med Bensouda (Maroc), FELICITE d’Alain Formose Gomis (Sénégal), FRE de Kinfe Banbu (Ethiopie), FRONTIERES d’Apolline Woye Traoré (Burkina Faso), INNOCENT MALGRÉ TOUT de Jean De Dieu / Kouamé Mathurin Samuel (Côte d’Ivoire),L’INTERPRETE, d’Olivier Meliehe Koné (Côte d’Ivoire), L’ORAGE AFRICAIN de Sylvestre Amoussou (Bénin), LA FORET DU NIOLO d’Adama Roamba (Burkina Faso), LE GANG DES ANTILLAIS de Jean Claude Barny (Guadeloupe), LE PUITS de Lotfi Bouchouchi (Algérie), LES TOURMENTS de Sidali Fettar (Algérie), LIFE POINT de Brice Achille (Cameroun), LILIA, UNE FILLE TUNISIENNE de Mohamed Zran (Tunisie), PRAISING THE LORD PLUS ONE de Kwaw Paintsil Ansha (Ghana), THE LUCKY SPECIALS de Rea Rangaka (Afrique du Sud), THOM de Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso), AISHA de Chande Omar (Tanzanie), et ZIN’NAARIYA ! de Rahmatou Kéita (Niger). Il faut rappeler que c’est "FIEVRES" du Marocain Hicham Ayouch qui détient le Trophée 2015.
Films de fiction, long métrage
- 1er Prix : Etalon d’Or de Yennenga plus un trophée et vingt millions (20 000 000) de francs CFA ; - 2e Prix : Etalon d’Argent de Yennenga plus un trophée et dix millions (10 000 000) de francs CFA ; 3e Prix : Etalon de Bronze de Yennenga plus un trophée et cinq millions (5 000 000) francs CFA.
Films de fiction, court métrage
1er Prix : Poulain d’Or de Yennenga plus un trophée et trois millions (3 000 000) de francs CFA ; 2e Prix: Poulain d’Argent de Yennenga plus un trophée et deux millions (2 000 000) de francs CFA ; 3e Prix : Poulain de Bronze de Yennenga plus un trophée et un million (1 000 000) de francs CFA.
Films documentaires
Le premier prix documentaire plus un trophée et trois millions (3 000 000) de francs CFA ; le second prix documentaire plus un trophée et deux millions (2 000 000) de francs CFA ; le troisième prix documentaire plus un trophée et un million (1 000 000) de francs CFA.
Séries télévisuelles
Le Prix de la meilleure série, plus un trophée et deux millions (2 000 000) de francs CFA ; le Prix spécial du jury plus un trophée et un million (1 000 000) de francs CFA ;
Films des écoles africaines de cinéma
Le Prix du meilleur film de fiction plus un trophée et deux millions (2 000 000) de francs CFA ; le Prix du meilleur documentaire plus un trophée et deux millions (2 000 000) de francs CFA ; le Prix spécial du jury pour une œuvre de série plus un trophée et un million (1 000 000) de francs CFA. La 25ème édition du Fespaco prendra fin ce samedi 4 mars 2017 à partir de 17 heures.
Kassim Traoré
25ème Fespaco : maintenant place au cinéma
Moteur, ça tourne, action ! La 25e édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a officiellement été lancée ce 25 février 2017 à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. La cérémonie d’ouverture a été marquée par quatre discours.
Comme il est de coutume, c’est celui du maire qui a ouvert la série. Mais pour Armand Béouindé, pas question de se contenter de formules convenues. En souhaitant la bienvenue aux festivaliers, le maire de Ouagadougou a rappelé que «La ville de Ouaga a été le premier partenaire du festival depuis 1969.» cela fait donc 48 ans que la capitale se félicite d’accueillir la biennale. Rappelant les belles heures du cinéma burkinabè, notamment sous la révolution, Armand Béouindé a estimé que l’occasion est belle de redorer le blason du cinéma africain qui peut servir de tremplin pour lutter contre la radicalisation et l’extrémisme qui ravagent certaines parties du continent.
Au cours de cette 25e édition, les cinéphiles pourront voir une centaine de films d’une vingtaine de pays. En plus du prestigieux Etalon d’Or de Yennenga et des prix officiels, «13 prix spéciaux seront décernés par les partenaires», a rappelé Stanislas Méda, président du Comité d’organisation, en espérant que les salles seront fréquentées. Le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandama, dont le pays est l’invité d’honneur du 25e Fespaco, a confirmé la présence effective d’Alassane Ouattara à la cérémonie de clôture le 4 mars.
À noter que la Côte d’Ivoire a mis à la disposition du comité d’organisation, 50 millions de FCFA et la star du reggae Alpha Blondy pour «enjailler les bramogos de Ouaga», selon les propos teintés d’humour de Maurice Bandama. La délégation ivoirienne à ce Fespaco 2017 est forte de 300 personnes dont des ministres. La Côte d’Ivoire est présente avec deux longs métrages.
Avant le clap d’ouverture donné par le président du Faso, le ministre burkinabè de la Culture, Tahirou Barry, est monté aux pas de course sur la tribune pour son discours, arrachant des applaudissements au public. Sans pour autant perdre son souffle, il a fait remarquer que «la présence de Roch Marc Christian Kaboré rompt une tradition d’absence du chef de l’Etat à l’ouverture du festival depuis 1999». Il s’est aussi adressé à la crème du cinéma du continent et de sa diaspora, réunie à Ouagadougou pour une semaine. Il les a invités à réfléchir sur leurs productions. «Chaque film est le produit des réalités socio-culturelles et historiques de chaque pays», selon Tahirou Barry, qui ajoute que, «pour continuer à exister, le cinéma africain doit sans cesse se questionner.»
Le ministre Burkinabè de la culture a formulé le vœu ardant que cette édition soit celle de la «vérité et du sursaut.» À noter que la cérémonie a été aérée par les prestations de Sana Bob, de Smokey, de Sissao, de musiciens du Niger, de l’humoriste Petit Sergent, par un spectacle de chevaux donné par Madi Dermé et ses cavaliers. Le concert de la star ivoirienne Alpha Blondy est venu clore ce lancement. 37070
Fasozine
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