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Pour des raisons d’insécurité persistantes dans la Venise malienne: Les agents des collectivités en grève illimitée !
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Le Canard de la Venise
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement des travaux du projet PADUB
Bamako, le 15 décembre 2015 la L’AFP en partenariat avec la mairie de la commune V a lancé les travaux du projet PADUB a la mairie de Badalabougou.
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A part les agents de la Mairie de la commune urbaine de Mopti, tous les autres fonctionnaires des collectivités de la 5ème région sont en grève illimitée depuis le 22 Février 2017. Les revendications de cette grève sont entre autres : l’insécurité grandissante dans certaines localités et l’intégration, dans la fonction publique de l’Etat, des enseignants des collectivités ayant au moins 5 ans d’ancienneté.
Comment les collectivités peuvent-elles recouvrer les impôts et taxes dans leurs communes respectives si la sécurité des agents n’est pas garantie ? Et si les impôts et taxes ne sont pas recouvrés, comment les Mairies et autres structures fonctionneront-elles ?
Ce n’est plus un secret pour quelqu’un au Mali, la sécurité des personnes et de leurs biens n’est pas garantie dans la région de Mopti. Il y a des attaques ciblées sur certains responsables administratifs, commerçants, etc. à tout moment. Des communes entières sont actuellement sans dirigeants et sans administration. Cette situation est incompréhensible quand on voit la présence des forces armées et de sécurité et des troupes de la Minusma en grand nombre dans la région. Mais, ne sont-elles pas intéressées que par Sévaré et les autres grandes villes ?
En tout cas, les collectivités sont au bout et ont décidé de montrer leur mécontentement face à cette situation calamiteuse. Ainsi, ils n’arrivent plus à recouvrer les impôts et taxes, donc, ils ne peuvent plus payer les fonctionnaires qui relèvent d’eux. De même, les maires sont constamment en danger de mort. C’est pourquoi, aujourd’hui, les maires veulent que l’Etat prenne ses responsabilités pour sécuriser les personnes et leurs biens dans la Venise malienne qui semble être abandonnée à son triste sort.
L’Etat doit être fort. Mais les responsables de ces actes sont-ils cachés ? Non ! Tout le monde sait que quand la tête d’un serpent est coupée, il ne reste que la corde. Alors, qu’attend donc nos autorités militaires et judiciaire pour faire régner la puissance de l’Etat en arrêtant et jugeant certains activistes peulhs, résidant à Bamako et qui ont fait des déclarations va-t-en guerre sur des chaines internationales ? Pourquoi le Procureur général s’est-il permis d’arrêter Ras Bath s’il ne peut même pas faire face ces activistes peulhs qui se rendent coupables de trouble à l’ordre publique ? Si une crise ne concerne pas Bamako, n’est-elle pas considérée comme trouble à l’ordre publique ?
En attendant, les habitants de la Venise souffrent.
Bacary Cissé
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