Identifié par Google parmi les Think tanks et centres de recherche africains travaillant sur des questions stratégiques, notamment, dans le cadre de la promotion de la paix et la prévention de l’extrémisme violent, Timbuktu Institut-African Center for Peace Studies a été convié par Google et YouTube pour de prendre part du 23 au 24 février à Nairobi au Africa Social Impact Summit.
L’institut basé à Dakar est représenté à ce sommet par son directeur Dr. Bakary Sambe et Cheikh Abdou khadre Mbacké Bâ en charge des stratégies digitales et de la première chaîne YouTube d’éducation à la Paix en Afrique lancé récemment à Dakar dans le cadre du « Programme Educating for Peace ».
La thématique de cette première édition est « Contrecarrer les discours de haine et construire la résilience » avec des exposés et conférences présentés par des experts et activistes de plusieurs pays d’Afrique, des Etats-Unis et du Royaume Uni.
Dr. Bakary Sambe, coordonnateur de l’Observatoire des Radicalismes et conflits religieux en Afrique est intervenu à la session d’ouverture sur la situation présente en Afrique de l’Ouest et manière dont les communautés s’organisent pour la construction des résiliences. Il partageait ce panel de haut niveau avec Martine Zeuthen de la Royal United Services Institute et l’avocate sud-africaine Ms. Okyerebea Ampofo.
Timbuktu Institute a par ailleurs présenté les nombreuses initiatives portées par la société civile et les leaders religieux en Afrique de l’Ouest dont le lancement prochain d’une plateforme numérique de référence sur les religions appelée « Convergence religions » en plus du Programme "Educating for Peace" soutenu par l'Ambassade des Etats-Unis à Dakar.
Lors de son intervention, l’universitaire sénégalais a appelé les Etats et la communauté internationale à davantage d’investissements dans l’éducation et la prévention soulignant l’insuffisance des solutions strictement sécuritaires à régler les nombreux problèmes auxquels le continent est confronté comme l’extrémisme et le terrorisme.
Cette réunion à l’échelle africaine fait suite à la rencontre internationale initiée par Google il y a deux ans à Tokyo sur la même thématique.
La Rédaction
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