Le djihadiste dément en revanche la mort de Mokhtar Belmokhtar "pour la simple raison qu'il se trouve dans la région de Gao".
Un djihadiste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) confirme, lundi 4 mars, la mort d'un des chefs de ce groupe islamiste armé, Abou Zeid, mais dément celle d'un autre dirigeant islamiste, Mokhtar Belmokhtar, selon l'agence mauritanienne d'informations en ligne, Sahara Medias.
Abou Zeid a été tué "par un bombardement aérien français dans les montagnes" des Ifoghas "et non par les Tchadiens", affirme, sous couvert d'anonymat, ce membre d'Aqmi qui a l'habitude d'écrire pour des sites jihadistes, selon Sahara Medias. Il dément en revanche la mort de Mokhtar Belmokhtar "pour la simple raison qu'il se trouve dans la région de Gao (nord du Mali, mais plus au sud du massif des Ifoghas) où il mène les combats contre l'ennemi".
Plus tôt dans la journée sur Europe 1, le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud affirmait qu'une "organisation industrielle du terrorisme" avait été découverte au nord-est du Mali où Français et tchadiens sont en train de "casser les reins" d'Aqmi et où le chef djihadiste Abou Zeid était probablement mort.
Edouard Guillaud affirme ne "pas savoir où se trouvent les otages" tout en ajoutant qu'ils ne sont pas à l'endroit où les forces militaires "frappent".