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Présumés ébats sexuels et pornographie dans les bureaux de l’Assemblée Nationale: Danger pour la société malienne
Publié le jeudi 2 mars 2017  |  Nouveau Réveil
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires
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Que penser de cette affaire et même de sa publication ? Et pourquoi la considère-ton, comme une grande honte pour le Mali tout entier ? Le fait en lui-même est assez banal : Il s’agit de présumés ébats amoureux entre deux personnes qui ont eu de l’attirance l’une pour l’autre ou qui ont trouvé des motivations personnelles à leur libre et plein consentement de commerce sexuel.
En effet, certains ont avancé sur leurs blogs où les réseaux sociaux (et aussi en dehors) que c’était en vertu du droit de cuissage en vigueur dans nos administrations que la dame a, certainement, dû céder aux assauts répétés de cet homme et fini par y prendre plaisir. Pour d’autres, elle l’a fait dans l’espoir d’être embauchée, certains disent que c’est une nymphomane, portée sur l’acte sexuel, pour d’autres encore, elle est cupide, inconsciente, de moralité légère, idiote, sans personnalité, insensée, folle même, pour accepter de se faire filmer nue, jusque dans sa plus profonde intimité et, qui plus est, par un homme qui n’est pas son époux (et même là encore, c'est-à-dire si c’était son époux, ce ne serait pas même acceptable).
Pour un certain nombre de nos lecteurs, il n’appartient à personne de la juger, pas plus que pour l’homme, mais à DIEU seul de le faire, en toute souveraineté. En revanche, disent-ils, ce dont ils auraient le plus besoin, en ce moment, ce serait de notre compassion et de notre compréhension.
L’homme fautif quand à lui a été traité : De refondateur, de méchant, d’animal, d’imbécile, de cynique. Les uns et les autres ne comprennent pas comment il a pu faire une chose pareille à une femme, avilir ainsi une pauvre femme, même si elle est consentante pour un acte sexuel coupable.
Pour une dame qui a bien voulu nous faire parvenir son avis sur la question, il est vraiment bête de se laisser photographier ou filmer, nue. Elle estime que ni l’amour ni l’argent ne doivent nous amener à filmer nos ébats sexuels. Les conséquences de telles pratiques sont là, aujourd’hui. À part cela, elle affirme et atteste que tout le monde sait, à Bamako, que les gens font l’amour dans les bureaux. Une personne sur les réseaux sociaux a même affirmé que cela se passe entre 12h et 14h. Pour notre dame en question, ce n’est pas cela qui est le problème (se refusant à les juger). Mais, c’est le fait de prendre des images qui est dangereux, et en plus, dit-elle, on ne voit que la femme sur les photos et la vidéo et pas l’homme qui est l’initiateur de toute cette tragédie. Elle affirme avec amertume que c'est toujours la femme qui est humiliée.
Une honte nationale
Mais, de façon générale, le fait que les maliens s’adonnent à des ébats sexuels dans les bureaux, que cela devienne une pratique courante et prenne l’ampleur actuelle, est inacceptable. Considérons cela comme une honte nationale, quand on sait déjà que la mondanité débridée (les Rues Princesses, à Bamako), la pédérastie, le lesbianisme et la pédophilie connaissent une ascension aussi fulgurante que déconcertante dans notre pays, en un temps si record, et surtout au sein de la jeunesse.
Des autorités de ce pays, de hauts cadres de cette nation, y ont également plongé, corps et âme. Certains parmi eux n’hésitent pas à uriner, pire, à déféquer sur les filles avec lesquelles ils couchent, souvent en partouse, pour accroître leurs pouvoirs mystiques et leur fortune. Il va falloir rééduquer les maliens et recentrer les valeurs morales et sociales, chez eux.
À ceux qui font ces choses dans les bureaux : considérons que s’ils veulent « s’envoyer en l’air », rien ne les empêche de se louer une chambre de passe ou d’hôtel pour se livrer tout entier à leurs vices.
Le faire dans les bureaux est un crime et ne doit pas être considéré comme une chose banale. Pour le peuple, c’est tout le symbole de la déchéance morale et spirituelle du malien, qui tend à remplacer la valeur « travail » par le plaisir charnel, sous toutes ses formes.
Suivez bien : Nous sommes devenus, nous maliens, fainéants, attachés aux moindres fêtes et célébrations, plus portés sur la jouissance (bien souvent impie) que sur l’effort. Nous nous amenons au bureau à 9h-10h, nous y lisons nos journaux, en faisons bruyamment le commentaire, pour aller ensuite faire nos courses personnelles (aux heures de travail) ; les femmes, elles, s’adonnent allègrement à leurs ragots et autres commérages habituels, papotent à longueur de journée, reçoivent mal les usagers de nos services publics et privés, s’activent plus à séduire qu’à travailler (body, pantalon collant ou moulant, tenues suggestives, maquillage), pour disparaître dans un maquis, un marché ou un restaurant, avant midi.
Entre midi et quatorze, pause copulation et partouse (caricaturons), avec « les femmes des gens » et les « fraîchni ».
À 16h, les bureaux commencent à se vider, le personnel devient introuvable. « Il est difficile d’avoir la Sotrama à 18h et les embouteillages, à cette heure de pointe, sont intenables », disent les bamakois. Voici comment nous espérons bâtir un grand pays. Mais une fois partis des bureaux, nous aurions espéré les trouver près de leurs conjointes ou conjoints et de leurs enfants. Que nenni ! Ils atterrissent dans les maquis et autres bars climatisés pour s’abreuver d’alcool. Cela, c’est le programme de la semaine de quatre jours (les maliens ne travaillent pas vendredi).
Vendredi, c’est le jour de la « montée directe au paradis sans mourir ». Les bureaux sont déserts. Au programme, levé de corps, convois sur les villages des défunts. En bonne et joyeuse compagnie : à bord de voitures somptueuses, souvent mal acquises (avec l’argent détourné des services ou le fruit de la corruption éhontée de leurs propriétaires), des « refondatrices » en bonne place, comme on les appelle chez nous. Raison officielle du voyage : on va soutenir un ami, une connaissance ou un proche éploré ; objectif officieux : faire la fête, retrouver les « anciens tisons », les « gorobiné » (gros bonnets) et que sait-on encore !
Toujours au programme du vendredi : fêtes traditionnelles ou préparatifs de fêtes traditionnelles, mariages ou courses de mariage, anniversaires ou courses d’anniversaire, fêtes diverses (même pour célébrer des diplômes achetés !). Et bien souvent, avec personne pour remplacer les absents dans leurs tâches.
Voici le Mali qu’on décrie et dont on a honte ! Et qui, malheureusement, ne s’améliore pas mais, bien au contraire, empire chaque jour davantage ! C’est à ce tableau peu enviable, et à limite chaotique, qu’est venu s’ajouter le scandale des scènes porno de bureaux et qui nous pousse à publier cet article, dans le seul but d’interpeller notre nation et non d’exposer sur la place publique un quelconque individu pour en tirer on ne sait quelle jouissance ; c’est également ce qui nous fait crier : Honte au Mali ! Parce qu’il n’est pas à son premier acte affreux.
Tous en sursis !
On dira que cela se fait aussi ailleurs, et même pire ! Excusez-moi, mais il faut préférer se mêler d’abord de ce qui nous regarde et de ce que nous connaissons. Il y a également une chose à ne jamais perdre de vue : Chaque nation a sa destinée devant le Créateur. Le Mali ne doit pas manquer la sienne de « Locomotive de prospérité et de vie » pour l’Afrique.
Les maliens ont eu l’insomnie, une grande partie de cette nuit, à cause de ces deux personnes. Surtout parce qu’ils ont été très malheureux pour cette dame et ont dû passer le clair de leur nuit à prier et à intercéder pour elle, pour qu’elle ait encore la force de vivre et n’abrège pas ses jours. Qu’elle se repente et vive ! Que cet homme aussi se repente et vive !
Au-delà de la gravité de son acte et de sa culpabilité avérée, les maliens ont été étreints d’une grande tristesse et d’une profonde compassion pour cette dame, après avoir vu le cru extrême des photos et de la vidéo publier sur la toile. Elle a été et s’est (tout à la fois) franchement avilie. Cet homme a accompli une chose effroyable ! On ne rabaisse pas ainsi une femme !
Nous le demandons à tous, comme certains parmi nous l’ont déjà fait : Ne faisons plus circuler ces images. Sauvons ce qui peut encore être sauvé de la dignité de cette femme (en pensant à nos mères, à nos épouses, à nos sœurs et à nos filles), même si elle a été consentante dans l’acte. Rendons à cette femme sa dignité. Détruisons ou cachons ces fichiers ! Nous demandons à X, qui les a mis en ligne, de supprimer ce lien. Sauvons cette sœur malienne!
Le remord est déjà immense, chez elle, il n’en faut pas davantage. Elle le lui revaudra toute son existence. « L’amour est patient, l’amour est plein de bonté, il excuse tout, il espère tout, il supporte tout », nous disent les Écritures Saintes, dans 1 Corinthiens 13. C’est un effort surhumain qu’on demande.
Parole de chrétien
Le chrétien que je suis va maintenant parler (je n’en ai plus le choix, à cause de la gravité de ce qui arrive, à grand pas, sur notre peuple) : Il faut que les maliens qui croient encore en DIEU et mettent en pratique Sa Parole se mettent à prier ardemment pour ce pays ! Les révélations qui courent, en ce moment (elles sont très, très récurrentes), sur notre pays sont plus que terribles et disent en substance ceci :
À cause de la perversion de cette nation, de son impiété malgré toute son apparence religieuse et de la corruption en son sein de ceux qui font profession de connaître DIEU, une crise EFFROYABLE va bientôt éclater, au Mali, pour l’épurer. DIEU, dans toute sa sévérité et tout son amour, a décidé de châtier cette nation. La chose est déjà arrêtée, par décret divin. Nous ne pouvons absolument plus y échapper, parce que nous avons été longtemps avertis et que nous n’avons pas considéré la parole d’interpellation du Divin Maître.
Cette dernière crise nous arrivera subitement et sera sans appel. Elle prendra l’allure d’un génocide et les morts se compteront par centaines de milliers. Le pays se videra vers les états voisins. Ceux qui ne se repentiront pas de leurs mauvaises voies (péchés sexuels, corruption, impiété, détournements de fonds, sexualité contre nature, blasphèmes contre DIEU, ivrognerie, mondanité débridée, orgies, sorcellerie, idolâtrie, sciences occultes et ésotériques, piété de façade, etc.) y laisseront, pour le plus grand nombre, leur vie. Que celui qui a des oreilles entende !
Ce que DIEU désire, ce n’est pas la mort du pécheur, mais qu’il se repente et qu’il vive !
Ézéchiel 33 : 3 : « Dis-leur : Je suis vivant ! dit le SEIGNEUR, l’ETERNEL, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous… ! »
Ézéchiel 33 : 9 : « Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme ».
Peuple du Mali, tu es une fois de plus averti ! DIEU dans son amour infini t’interpelle une ultime fois, avant l’absolue furie de son feu purificateur.
À bon entendeur, salut !
Jean Pierre James
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