La Société malienne de cardiologie (Somacar) en collaboration avec le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a organisé hier jeudi 2 mars 2017, le premier congrès international de cardiologie dont le thème est « Urgences cardio-vasculaires ».
Durant 2 jours, les participants venus de divers horizon échangeront sur les concepts de prise en charge des maladies cardiovasculaires. La cérémonie d’ouverture des travaux de ce 1er congrès international des cardiologues s’est déroulée à l’hôtel Radisson Blu. Elle était présidée par la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Assétou Founè Samaké Migan.
Premier du genre dans notre pays, ce congrès se fixe comme objectif de réduire non seulement le taux de mortalité lié à des maladies cardiovasculaires, mais aussi les évacuations sanitaires vers certains pays. Ainsi, durant 2 jours les congressistes échangeront sur les complications aiguës concernant le cœur. Venus de plusieurs pays africains, les participants saluent l’organisation de ce premier congrès international de la cardiologie au Mali.
Pour le président de la Somacar, Nouhom Ouane, ce congrès a été initié pour essayer de réfléchir sur la bonne méthode de prise en charge des maladies cardiovasculaires. « Elles sont très fréquentes dans nos pays et sont à l’origine de beaucoup de mortalité », affirme-t-il.
Le président de la Somacar a profité de ce 1er congrès pour évoquer des difficultés auxquelles ils sont confrontés. « Nous connaissons beaucoup de retard d’accès au soin de la part de la population et quand ils arrivent à l’hôpital, nous ne disposons pas de moyens appropriés pour essayer de soigner ces urgences cardiovasculaires », a-t-il déploré.
Selon la ministre de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique, le choix du thème de ce 1er congrès international est pertinent. « D’après vos études, les maladies cardiovasculaires constituent désormais un véritable problème de santé publique en Afrique et sur le point d’égaler les maladies infectieuses et parasitaires. Plus de ¾ des décès, selon plusieurs sources sont liés aux maladies cardiovasculaires et dont la plupart dans des pays à faibles revenus ou intermédiaires parmi lesquels notre pays figure », a-t-elle indiqué.