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Famille Keita contre Sénou/Heremakono-II : Le maire de la Commune VI désamorce une bombe sociale
Publié le vendredi 3 mars 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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Le maire de la Commune VI, Alou Coulibaly vient de décrisper la tension entre les héritiers de feu Abdoulaye Kéita et une frange population de Sénou/Hérémakono-II. Les deux parties engagées dans un litige foncier depuis 2012 ont décidé ce jeudi 2 mars, à la faveur d’une assemblée générale, de privilégier une justice sociale pour une résolution de la crise.




A l’initiative des occupants, une assemblée générale d’information a eu lieu hier sur le site revendiqué par les héritiers de feu Abdoulaye Kéita et une partie de la population de Sénou/Hérémakono-II. En la circonstance, les occupants ont reconnu formellement la paternité du site aux héritiers de feu Abdoulaye Kéita. Selon l’imam Kassim Coulibaly, ils ont été induits en erreur par certains responsables de l’ancienne équipe de la mairie de la Commune VI.

“Sur le site ici, les responsabilités sont nombreuses à situer. D’abord, certains responsables de la mairie ont donné des notifications à certains occupants et les chefs coutumiers ont aussi joué un rôle à ne pas négliger. Nous avons été abusés par ses responsables. C’est pourquoi nous avons pris dans un premier temps la responsabilité de répondre à la famille Kéita en justice. Personne ne pensait que Lala Kéita avait un document administratif valable. Aujourd’hui, grâce au nouveau maire, toute la vérité est établie. Le site n’est pas pour deux personnes. Lala et ses frères en sont les propriétaires”. Et d’ajouter qu’ils sont engagés dans le dialogue pour une solution définitive.
De bons offices payants
Le représentant de la famille Kéita, Gaoussou Kéita a réitéré qu’ils ont un TF de 21 ans. “Ce qui est sûr, les déguerpis ont illégalement occupé la parcelle bâtie sur neuf hectares. Les documents administratifs et judiciaires attestent mes propos”, a déclaré Gaoussou Kéita.
Ancien chef de village de Badalabougou, transporteur de profession, Abdoulaye Kéita (paix à son âme) avait acquis la parcelle de dix hectares en 1990. L’espace faisait dix hectares. “Mon père a eu son premier titre provisoire en 1992 avec le numéro 877. Puis le vrai titre en 1996”.
“Mon père avait réalisé un puits, un enclos et des bornes. Quand les gens ont commencé à occuper, j’ai demandé à plusieurs reprises à dialoguer avec eux mais ils n’avaient jamais voulu m’écouter alors que je dispose de tous les documents selon le code foncier. Nous sommes allés au tribunal à Kati, à Koulikoro et à Bamako. Toutes ces instances m’ont donné raison. Je reste sur ma position unique. Tout ça appartient au passé. L’essentiel aujourd’hui est qu’on se retrouve sur un cadre de dialogue. Et le maire Alou Coulibaly est l’artisan de cette initiative…”
Le maire de la Commune VI a témoigné qu’après toutes les investigations, il s’avère que la parcelle appartient aux héritiers de feu Abdoulaye Keita. “Le titre est pour la famille Kéita, mais cela ne veut pas dire qu’on va vous chasser. Notre mandat est de vous protéger. Et chacun sera mis dans son droit. Mais il n’y aura plus de jugement dans cette affaire. Parce que nous pensons que la justice sociale est l’arme la plus efficace”.
Bréhima Sogoba
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