Société
25ème Assemblée Générale d’Amnesty International-Mali : L’organisation salue les engagements pris par le gouvernement en faveur de la satisfaction des droits des citoyens
Publié le vendredi 3 mars 2017 | Le Tjikan
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La salle de conférences du Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba a servi de cadre, le samedi 25 février dernier, pour la 25ème Assemblée Générale annuelle de l’Organisation Non Gouvernementale de défense des droits de l’Homme, Amnesty International-Mali. L’ouverture des travaux a été présidée par Drissa Fomba, président de l’organisation, en présence du représentant du maire de la commune III, des membres du bureau d’Amnesty International Mali, les coordinateurs régionaux, ainsi que les représentants des associations de défense des droits de l’Homme au Mali.
« Protégeons les défenseurs des droits humains », tel était le thème choisi pour la 25ème Assemblée Générale d’Amnesty International Mali tenue le samedi 25 février dernier au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ.
Dans son discours d’ouverture, le président d’Amnesty International Mali, Drissa Fomba a déclaré que l’année 2016 a été globalement moyenne en activités, mais riche en succès et progrès. Selon lui, elle a été marquée, entre autres, par la mise en œuvre des nouveaux objectifs stratégiques d’Amnesty international. Lesquels précise-t-il, résument l’ensemble des défis qui entravent l’épanouissement des droits humains à travers le monde. Il s’agit de revendiquer les libertés, de garantir les droits égaux pour tous, de réagir aux crises, de demander des comptes et d’optimiser leurs ressources et leur engagement.
« C’est ainsi que dans la plupart des pays du monde et même les plus développés, le populisme est en ascension car il trouve son fondement dans la négociation des libertés individuelle et collective » a-t-il souligné. Avant de faire savoir que dans les pays en voie de développement, singulièrement en Afrique, il ne se passe presque pas un jour sans que la horde humaine ne défile, revendiquant tels ou tels droits. Alors que les forces de l’ordre, à leur tour, réagissent en utilisant des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et voire, des balles réelles pour faire taire les revendications.
« Comment ne pas s’inquiéter et prendre activement partie en faveur du respect des droits les plus élémentaires pour contribuer à l’extinction d’une guerre aux conséquences insupportables pour l’humanité ? », s’est-il interrogé. Et d’indiquer que l’on soit migrant ou refugié, chacun doit faire de l’injustice une affaire personnelle.
Au 21ème siècle dit-il, nul ne doit être contraint à l’immobilisme, au blocus ou autre. Pour lui, Amnesty International Mali a été plusieurs fois sollicité en 2016 à Yélimané, Douentza, Koro, Tonka entre autres.
« L’obligation de rendre des comptes s’est également traduit par le procès d’Hahmad Al Faqui, l’ouverture du procès d’Amadou Haya Sanogo et ses compagnons. A l’international, c’est le jugement et la condamnation d’Hissène Habré au Sénégal… », a-t-il laissé entendre. Avant d’affirmer que cela ne signifie pas que les autres n’ont pas fait l’objet de préoccupation. Pour preuve dira-t-il, la liberté d’expression a mobilisé Amnesty International Mali, plus précisément l’arrestation de RAS BATH, la disparition du journaliste Birama Touré ou l’emprisonnement des déguerpis de N’Tabacoro .
Le président d’Amnesty International Mali, Drissa Fomba a aussi fait savoir qu’en matière de respect des droits humains, le Mali n’est pas forcement dans le peloton de tête. Mais selon lui, des progrès sont à noter depuis bientôt un an avec des engagements courageux que le gouvernement a pris en faveur de la satisfaction des droits des citoyens. Parmi lesquels : la création d’une Direction Nationale dédiée aux droits humains, l’adoption récente du projet de loi relatif à la protection des défenseurs des droits humains, l’engagement solennel du ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux à prendre une loi dans le cadre de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), la création très prochaine de l’Institut National des Droits Humains.
« Le feu que nous cherchons à éteindre dans le septentrion de notre pays n’est pas la partie émergée de l’iceberg….. Ne sacrifions jamais sous aucun prétexte, ce qui a fait et qui continue de faire notre fierté : le bon vivre ensemble », a-t-il conclu.
Oumou Konaté (Stagiaire)
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