La Cédéao exige le désarmement du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et l’arrestation des dirigeants des groupes terroristes.
C’est certainement le début de la fin pour les aventuriers du MNLA. Après l’émission de mandats d’arrêt nationaux et internationaux contre plusieurs de ses chefs, c’est au tour de la Cédéao d’exiger le désarmement de ses troupes. C’est l’une des recommandations faites par le 42e sommet des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale qui s’est tenu mercredi et jeudi derniers à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire.
Même si dans le communiqué final, cette annoncée est passée inaperçue, elle est importante puisqu’elle stipule que le dialogue inter-malien doit passer par le désarmement des rebelles du MNLA. Il a été aussi souhaité que la force de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma) soit à terme transformée en une mission de paix de l’ONU.
Au même moment, le Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a appelé ses Etats membres à coopérer dans la mise en vigueur de mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants de groupes terroristes au Mali.
Cette demande a fait partie des résolutions adoptées en conclusion de la première session extraordinaire de la 3e édition du Parlement de la Cédéao organisée jeudi à Abuja.
Il s’agira d’une manœuvre dissuasive contre les groupes terroristes, selon Ike Ekweremadu, président du Parlement de la Cédéao. M. Ekweremadu a indiqué que le Parlement s’était engagé à renforcer la mobilisation des ressources pour répondre aux besoins humanitaires croissants au Mali.
Il a exhorté les parlementaires à redoubler d’efforts pour promouvoir une bonne gouvernance et garantir les dividendes de la démocratie dans leurs pays respectifs.