Sur financement de leur département de tutelle, les femmes de ce village de la commune rurale de Baguinéda, organisées en association, ont bénéficié de 14 cases flottantes pour l’élevage de 10 000 alevins chacune.
A l’initiative du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba, les festivités de la célébration du 8 mars ont été décentralisées. Cela, pour permettre aux femmes rurales de prendre goût à cette fête internationale, commémorée chaque année. Ainsi, en prélude de cette 23ème édition, Mme Sangaré Oumou Ba s’est personnellement déplacée, le samedi dernier auprès des femmes de Dougouracoro pour encore magnifier sa solidarité avec elles.
Pour la circonstance, Sangaré Oumou Ba était accompagnée du ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr Nago Dembélé et celui de l’Environnement et de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keita Aida M’Bo. On y notait aussi la présence directrice nationale de la promotion des femmes, Mme Dembélé Orokiya Dembélé, les membres du cabinet, le préfet et le maire de Baguinéda, les représentants du chef de village et l’association des femmes bénéficiaires.
Après ses mots de bienvenue et des remerciements, le chef de village Baba Diarra dira que l’homme et la femme sont complémentaires. Donc, aider la femme ne fera, selon lui, qu’alléger les charges de l’homme. Il a aussi fait un plaidoyer à la délégation officille, à savoir la réhabilitation de la route et l’accès du village à l’électricité.
Pour le 1er adjoint au maire de Baguinéda, cette cérémonie témoigne d’une aide qu’une association vient de recevoir de la part du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. Il a également exhorté les femmes à croire en elles-mêmes.
Mme Dembélé Orokiya Dembélé a salué l’engagement et la détermination de Mme le ministre à l’endroit des femmes. L’objectif recherché par cette délocalisation des festivités, est de permettre à celles qui sont dans les zones rurales de célébrer le 8 mars a t-elle expliqué. Aussi, la démarche du département en charge de la femme est d’impliquer ces femmes à entreprendre plusieurs activités qui vont leur générer des revenus. Au-delà de leurs activités traditionnelles, il est intéressant de les orienter vers d’autres, telles que l’élevage, la pêche etc. C’est ce qui vient d’être matérialisé par cette activité de pisciculture en cages flottantes.
Avec toute la modestie qui lui est propre, Mme Sangaré Oumou Ba expliquera que : « Cette activité de pisciculture en cages flottantes a été initiée par le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, à travers la direction nationale de la promotion de femme ». Evoquant le contexte de sa présence aux côtés des femmes de Dougouracoro, la très active ministre fera savoir que c’est par souci de partager avec elles, les avantages liés aux activités génératrices de revenus, bénéfiques pour les femmes.
Mme le ministre a également informé ces femmes mobilisées pour la cause, sur l’intérêt du thème retenu pour la célébration du 8 Mars de cette année. Il est ainsi intitulé : « L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution ». Quant à cette nouvelle activité qu’est la pisciculture, Sangaré Oumou Ba dira que c’est une opportunité pour les femmes, notamment celles vivant en milieu rural. Elle leur permettra de pouvoir faire face aux effets du changement climatique et de la dégradation de la nature avec pour corollaire la rareté du poisson, entre autres.
Soulignons que cette activité de pisciculture a été initiée et mise en route avec l’aide de Boubacar Diallo. En tant que leader dans ce domaine, Boubacar Diallo a l’une des plus granges fermes piscicole, sise dans la commune rurale de Baguinéda. Aujourd’hui, dans l’élevage, il est un modèle incontournable au Mali.
Diakalia M. Dembélé