Le grand Hôtel de Bamako abrité la conférence sur la gestion des revenus miniers au Mali, dont le thème était : « le rôle de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). C’était Le jeudi 25 février 2017, avec comme conférenciers les ministres des mines, Tièmoko Sangaré et le Dr Boubou Cissé,
Selon le modérateur Boubacar Thienta, le rôle de l’ITIE est d’améliorer la gestion du secteur minier. Sa vision est pour une meilleure prise de conscience de la gestion de ressources naturelles telles que le pétrole, le gaz, les métaux et les minerais dans les pays qui en sont riches. Son rôle, est de renforcer la transparence dans la gestion du secteur extractif, cela consiste en partie à procéder des rapports aux réformes en se référant à la norme. Le rapportage de l’ITIE permet de savoir s’il y a des lacunes dans le processus de déclaration et le cas échéant, formuler des recommandations.
Dr Boubou Cissé, ministre de l’économie et des finances, dans son intervention, a précisé que le manque d’infrastructure dans notre pays, infrastructure routière et infrastructure énergétique, qui rend notre pays un peu compétitif que d’autre pays. Mais le gouvernement est en train de se concrétiser pour désenclaver les régions minières.
En outre, la fiscalité minière dans notre pays est une fiscalité complexe. Il n’y avait pas moyen de pratiquement 22 droits, impôts et taxes qui sont inscrit dans les conventions ; ça rend avec des conventions aussi des contrats qui sont attachés à des différents codes miniers, 70, 91, 99, 2012. On a 3 à 4 codes qui registrent le fonctionnement du secteur minier et sa fiscalité dans notre pays, qui rend cette gestion assez complexe. « Nous sommes aussi maintenant en train de sortir de cela pour aller vers un nouveau code minier sur lequel nous allons convaincre et encourager l’ensemble des sociétés minières dans notre pays et d’aller sur ce code minier ».
Selon le ministre, cela va aussi rendre la gestion plus facile et la fiscalité moyenne lourde. Pour cela, on va booster le secteur minier dans notre pays, dégager le revenu et permettre à ‘Etat de financer davantage d’activité, de développement pour le bénéfice de nos populations.
Quant au ministre des ministres des mines, Tiémoko Sangaré, l’objectif que nous visons, c’est que les maliens soient largement informés de ce que le secteur minier apporte à l’économie du pays et notamment au budget et l’utilisation qui est faite de ses recettes. Parce qu’aujourd’hui, le secteur minier est quelque part le secteur le plus grand pourvoyeur de ressource au budget de l’Etat.
Donc, il est important pour que notre plaidoyer en faveur de l’investissement dans ce secteur puisse avoir un écho favorable. Ce que nous vision au niveau du ministère des mines, c’est qu’il est une disposition qui permettre de mettre un peu plus de ressource, au niveau du département afin que la recherche minière puisse se poursuivre pour que nous puissions mettre à jour de nouveau jugement. Donc, l’exploitation pourrait nous permettre, de nous inscrire dans la durée par rapport au secteur minier.
Les mines qui sont à l’exploitation aujourd’hui sont le résultat d’investissement fait il y a 20 ou 30 années. « Alors si nous ne faisons pas de nouveaux investissements importants, aujourd’hui tant que ce qui est en exploitation sera épuisé, alors il y aura l’arrêt de l’exploitation minière dans notre pays. Ce qui n’est pas souhaitable surtout qu’il y a les moyens pour l’éviter à savoir investir pour que la richesse puisse soutenir à hauteur de souhait », a déclaré le ministre des mines.
Bissidi Simpara