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MALI-VENEZUELA : Vers la fin honteuse de la coopération sportive
Publié le lundi 6 mars 2017  |  La Sirène
Championnats
© aBamako.com par A.S
Championnats d`Afrique d`Escrime Juniors et Cadets.
Bamako, le 4 mars 2016 au palais des sports. Le ministre des sports a donné le coup d`envoi des Championnats d`Afrique de Scrime Juniors et Cadets.
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Le ministère des Sports, semble-t-il, nourrit très peu d’intérêt pour la coopération sportive. Le traitement que l’on y fait des 150 bourses octroyées par le pays d’Hugo Chavez au Mali en août 2014 en dit long sur le risque d’une fin honteuse de la coopération sportive entre nos deux pays.




Après le départ en mai 2015 d’un premier contingent de 40 boursiers sur les 150 bourses sportives octroyées par le Venezuela, le gouvernement du Mali peine à envoyer un second contingent. Le blocage n’est pas du côté vénézuélien comme on a tenté de nous le faire croire au ministère des Sports.
Au début, on nous avait fait savoir que pour cause de la crise économique qui le secoue, le Venezuela avait renoncé à accueillir un 2e contingent. Après investigations, il nous revient que le département dirigé par Housseini Amion Guindo, par négligence, est le seul comptable de ce désordre.
Le 2e contingent de 40 étudiants, déjà sélectionnés, devait normalement quitter le sol malien pour Venezuela en mai 2016, mais le voyage n’aura plus lieu pour cause de négligence dans les démarches administratives à effectuer.
Après ce premier échec, leur accueil a été programmé par le Venezuela pour le mois de septembre. Malheureusement, on n’était pas toujours prêt du côté malien. Conséquence, les boursiers du 2e contingent sont toujours au Mali parce que le Venezuela n’accueille les boursiers qu’en mars, mai ou septembre.
Et, murmure-t-on, la partie malienne s’est toujours portée absente à chaque fois qu’elle a été invitée par le Venezuela pour discuter d’un calendrier de départ des boursiers. Pendant ce temps les 40 étudiants sélectionnés perdent l’espoir et ne croient plus en cette opportunité.
Bacheliers, ils ont sacrifié leurs cursus universitaires au Mali et ont peu de chance devant eux pour pouvoir combler le retard consommé au Venezuela avec presque deux années académiques manquées si le département des Sports ne parvient pas à les faire partir courant 2017.
Même pour le premier contingent
Il a fallu qu’ils lancent un cri de cœur pour avoir le minimum de considération de la part du département qui les a envoyés au Venezuela. Le premier contingent de 40 boursiers est au Venezuela depuis mai 2015. Jusqu’à en décembre dernier, ils étaient livrés à eux-mêmes sans aucune reconnaissance du gouvernement malien.
Il a fallu la pression de la presse et l’implication des plus hautes autorités pour que le ministère des Sports prenne leur cause en main, en leur accordant des compléments de bourses. Même si la décision interministérielle pour les compléments de bourses a été signée, les boursiers du premier contingent n’ont pas encore mis la main sur leurs sous
AUTORITE ROUTIERE
Des sanctions contre ‘‘l’extrême surcharge’’ à partir du 1er Avril
L’annonce a été faite par le Directeur Général de l’Autorité Routière, Moulaye Ahmed Boubacar, à la faveur de la 29ème session du Conseil d’Administration dudit département tenue courant semaine dernière. L’application du règlement N° 14 va entrer en vigueur au Mali à partir du 1er avril 2017.
R14 ou règlement N° 14, il s’agit bien de cette décision commune prise par les pays membres de la zone UEMOA en décembre 2005. Le règlement N° 14 a pour vocation la protection et la préservation du patrimoine routier au sein de la zone UEMOA. Ce règlement, dit-on, est relatif à l’harmonisation ‘‘des normes et des procédures de contrôle de gabarit , du poids et de la charge des à l’essieu des véhicules lourds de transport des marchandises’’ dans la communauté UEMOA.
De son adoption en 2005 à la date d’aujourd’hui, soit 12 ans déjà, l’application du R14 n’est toujours pas effective au Mali : ‘‘Nous nous engageons à l’application du règlement N°14 pour respecter l’engagement du Mali au niveau de l’UEMOA’’, a déclaré le directeur général de l’autorité routière face à la p resse lors de cette session.
Pour Moulaye Ahmed Boubacar, l’application du règlement N°14 est une nécessité : ‘‘ Il est plus facile d’entretenir les routes en bon état que de mobiliser les ressources pour les entretenir quand elles sont détériorées’’ a-t-il aussi dit tout en indiquant que l’extrême surcharge est à la fois contre le bon état de la route, le confort, la sécurité, voire contre le bon état des engins qui sont sur la route.
Le payement par passage aussi !
Au Mali, la validité d’un ticket de payement à un poste de péage est de 24 H. Cette tendance pourrait bientôt changer pour permettre aux services des routes d’encaisser le plus de recettes : ‘‘Le payement par passage est le plus grand souhait, c’est comme ça que ça se fait un peu partout dans la sous-région , mais au Mali, c’est par 24 H, certains même arrivent à trouver des moyens de ne pas payer sur les 24 H’’ , a dit le D G de l’autorité routière précisant que la décision de modification de payement n 24 H au payement par passage reste toutefois une question politique : ‘’Le département de tutelle (le ministère des transports et des équipements) est en train de se battre pour que l’on puisse récolter le maximum de recettes pour entretenir les routes.’’, a déclaré le directeur général de l’autorité routière.
Toujours au chapitre des payements aux postes de péages, Moulaye Ahmed Boubacar a annoncé le lancement très prochain des payements numériques à travers le service orange money. Les hommes sont déjà formés pour ça et le lancement est pour bientôt, a-t-il dit.
Lors de cette 29ème session de Conseil d’Administration une minute de silence a été observée à la mémoire des trois agents relevant de l’autorité routière abattus à Sanankoroba, à la sortie de Bamako vers Sikasso, en octobre dernier. Volet sécurité aux postes de péage ? Moulaye Ahmed Boubacara indiqué que beaucoup de choses ont changé depuis l’attaque du poste péage de Sanankoroba. Au moins, dit-il, cinq hommes lourdement armés prennent désormais garde dans chaque poste de péage du Mali.
Samaké
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