Le médecin après la mort, c’est l’appellation qu’il faut donner à la communication de BRAMALI). En effet, c’est après avoir ajouté 50F sur le prix des boissons Coca-Cola, Fanta et Sprit sans aviser les consommateurs, que la société a récemment pondu une communication pour informer.
Trop tard quand on sait que toute société sérieuse devait de communiquer en avance sur un quelconque changement de prix. Ce n’est encore pas moins contraignant dans un pays où les associations de consommateurs n’existent que de nom. Sinon dans un pays sérieux, on en dirait autrement.
IBK n’est pas un ingrat !
Il faut qu’on se le dise même si tu on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaitre qu’il a des longues oreilles. Le président de la République IBK a, au cours de l’inauguration de la cité universitaire de Kabala remercié l’ancien président ATT pour avoir initié le projet de construction du complexe universitaire. Le projet à hauteur de 70 milliards a été financé à hauteur de 95% par la Chine et c’est ATT qui a posé les premiers jalons.
Rabat-Bamako-Alger
L’ami de mon ennemi est mon…
Tout ce que l’on peut dire c’est que le Mali est juste victime d’une rivalité diplomatique entre les deux pays. Les raisons de l’annulation de la visite du roi dans la capitale en est une preuve palpant.
Attendu comme un messie, la visite tant attendue du roi du Maroc au Mali n’a finalement plus eu lieu. C’est seulement l’étape du Mali qui a été sauté sinon les autres pays l’ont reçu en pompe. Au Mali, ne cherchez pas loin les causes, elles sont juste diplomatiques, car avec l’annonce de la venue du roi, les algériens se seraient menés à la danse avec l’envoi des diplomates algériens le même jour. Du coup, le roi aurait alors décidé de sursoir à sa visite pendant que les préparatifs allaient bon train à Bamako (voir photo).
La question qui taraude l’esprit est de savoir comment est-ce possible qu’un seul diplomate ne soit arrivé à décaler la visite algérienne. Au regard de la rivalité historique que les nourrissent les deux pays l’un envers l’autre, la bonne manière qu’une deux visites soit décalée. Mais, qui sait si Bamako voulait aussi jouer ‘‘le médiateur’’ en réunissant autour de la même table les délégations.
En tout cas, Bamako doit prochainement faire attention pour ne pas perdre le peu d’amitié que Rabat nourrit pour elle puisque, dit-on, l’ami de mon ennemi est aussi mon…ennemi’’
Conférence d’entente nationale : Te voilà ‘‘mars’’
Annoncée pour ce mois de mars, la tenue de la conférence nationale suscite des doutes. Le calendrier va-t-il être respecté ? Bon nombre d’observateurs répondent par le négatif. Aucune date n’est encore fixée, du moins pas encore publique !
Dans le cadre des préparatifs de ce rendez-vous national, les concertations régionales, parait-il, ont commencé dans certaines localités. Il nous revient d’ailleurs que beaucoup de régions du Sud ont fini avec leurs concertations pendant que rien n’a encore commencé dans des régions du nord. Là-bas, c’est d’abord le problème d’installation les autorités intérimaires, après on parlera des concertations nationales. Ça, ce n’est pas pour demain !