La salle de conférence du Grand Hôtel a servi de cadre à la tenue de la 23ème session du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales, le lundi 27 février 2017. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Territoriales Mohamed Ag Erlaf.
Les points inscrits à l’ordre du jour étaient l’examen de l’état d’exécution des délibérations de la 22ème session ordinaire, de la 3ème et de la 4ème session extraordinaire ; l’examen et adoption de l’état financier de l’exercice 2016, l’examen du rapport d’audit des comptes 2016 ainsi que des prévisions pour l’année en cours. Le ministre dans son allocution d’ouverture dira que cette session se tient à une période où le renouvellement des mandats des conseils communaux et la mise en place des autorités intérimaires s’effectuent.
Il ajouta que le choix d’instituer des collectivités territoriales s’administrant librement, sous le contrôle des représentants de l’Etat, provient de la volonté déterminée du gouvernement malien de réorganiser profondément les pouvoirs publics afin de mieux ancrer la démocratie et de lutter efficacement contre la pauvreté. Cependant force est de constater que ce processus est heurté à deux écueils tenaces notamment le manque de ressources, financiers et humaines et l’insuffisance de la déconcentration des services de l’Etat dira M. le Ministre. Dans cette perspective, dira l’orateur le déploiement de la fonction publique des collectivités territoriales est en cours pour renforcer les capacités de ces dernières dans leur gestion quotidienne.
Par ailleurs le Ministre dira que la mise en place des Agences de Développement Régionales(ADR) qui ont pour mission première d’appuyer la maitrise d’ouvrage des collectivités territoriales, participe de la vision de permettre de réajuster le rôle de l’ANICT selon une logique de recentrage vers ses missions premières, et dans un souci d’efficacité de la structure et de conformité avec la dynamique de régionalisation. Les programmes en cours de préparation augurent de perspectives heureux, non seulement pour la consolidation de l’accompagnement mais aussi de son renforcement, pour faire du volet financier du dispositif national d’appui aux collectivités territoriales, un instrument privilégié d’aménagement du territoire et de la réduction de la pauvreté.
Le budget prévisionnel est de 41 milliard soit une augmentation de 15% par rapport à 2016. La contribution de l’Etat est de 38 milliards soit 61%, ce qui montre la détermination de l’Etat à accompagner les collectivités territoriales, a affirmé le Directeur de l’ANICT.
Bissidi Simpara
FAFPA