Ibrahim Boubacar Kéïta, chef de l’Etat : « La paix est en marche»

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Publié le lundi 6 mars 2017 | Le challenger

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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA

A l’ouverture des travaux du 11ème congrès de l’Organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA), le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a affirmé que la paix est en marche au Mali, conformément à l’esprit de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Le 3 mars dernier, le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux du 11ème congrès ordinaire de l’Organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA). Devant les syndicalistes africains venus de diverses parties du continent, le Chef de l’Etat a évoqué le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Selon IBK, « la paix est en marche au Mali ». Sur la question du maintien de l’intégrité territoriale du Mali, le Président s’est voulu optimiste et rassurant. « On a parlé de partition. Non, il n'y a pas de partition au Mali », a-t-il déclaré.
Après la cérémonie d’ouverture, le Président de la République a reçu Palais de Koulouba la délégation de l’OUSA. Le chef de la délégation, Monsiuer Atwoli, a salué la disponibilité du Chef de l’Etat pour cette audience. Il s’est dit honoré et fier d’être reçu par le Président, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Un pas important a été franchi sur le chemin du retour définitif de la paix avec l’installation des autorités intérimaires dans les régions de Kidal, Ménaka et Gao. Initialement prévue ce 3 mars dernier, l’intronisation de ceux qui sont chargés de gérer les assemblées régionales des régions de Tombouctou et Taoudénit aura lieu ce lundi 6 mars 2017. Tout au long du week-end, des tractations ont été menées pour apaiser les tensions suscitées par les mouvements armés qui s’estiment marginalisés dans le processus de sortie de crise, notamment les organes en charge de la mise en œuvre de l’Accord.

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