Le ministre de l’ESRS fidèle à ses idéaux de dialogue et d’instauration d’un climat de confiance entre les acteurs : Le Conseil Supérieur de l’Education et ses membres à l’honneur
La salle Bakary Traoré du département de l’éducation de base, de l’alphabétisation et des langues nationales a servi de cadre, le jeudi 24 mai dernier, pour une rencontre entre les responsables en charge de l’éducation et les membres du Conseil Supérieur de l’Education.
L’objectif de cette activité, pour les deux parties, était de créer un cadre de dialogue et dégager des nouvelles perspectives pour le développement du secteur de l’éducation.
Ladite rencontre était présidée par Monsieur Harouna Kanté, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Dès le début de la rencontre, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a invité le Conseil Supérieur de l’Education à œuvrer davantage dans le cadre de l’émergence d’une nouvelle image pour l’école malienne. Composé, de syndicalistes, religieux, d’enseignants…, bref de toutes les couches de la société civile, le Conseil Supérieur de l’Education est aujourd’hui l’un des organes de régulation les plus indispensables pour le système éducatif. C’est d’ailleurs cette importance qui a incité le N°1 de l’enseignement supérieur a accordé un intérêt particulier aux propos magistralement évoqués par le conseil Supérieur de l’Education à travers Madame Bintou Sanankoua.
En effet, Madame Bintou Sanankoua, en sa qualité de vice présidente du CSE, a fait l’état des différentes sessions organisées par ladite structure. Lors de ces sessions, les points évoqués portaient sur le suivi des recommandations du forum national sur l’éducation, l’application et l’accompagnement du système LMD et la formation des formateurs surtout au niveau fondamental. En plus de ces préoccupations, le conseil a fortement recommandé la création d’une Direction Générale de l’Enseignement Secondaire qui est aujourd’hui un acquis et la mise en place d’un cadre de réflexion sur la situation des écoles privées.
Les échanges ont également porté sur la situation des élèves qui se trouvent au Nord du pays, précisément les candidats aux différents examens. Monsieur Dénis Douyon, secrétaire général du ministère de l’éducation de base, l’alphabétisation et des langues nationales, a affirmé que son département a pris des mesures certaines pour l’hébergement, la prise en charge ainsi que l’organisation des évaluations spéciales pour ces jeunes. Le ministre Harouna Kanté n’a pas manqué de rappeler que des défis énormes attendent les acteurs de l’école avec ou sans la crise. Parmi ceux-ci, il a parlé des difficultés portant sur les infrastructures, la relecture du statut des enseignants, les programmes quant à l’introduction du système LMD. Séance tenante, Monsieur le ministre a promis d’accorder une attention particulière aux différentes préoccupations et propositions soulignées lors de cette visite avant de solliciter de nouveau le concours du Conseil Supérieur de l’Education pour l’accompagnement de l’école malienne et la réussite de sa mission, celle du Mali tout entier. Aux dires des participants, cette rencontre aura comblé toutes les attentes.
