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Vague de soutiens à l’Assemblée nationale : Un Collectif de citoyens dénonce le silence des hautes autorités
Publié le mardi 7 mars 2017  |  Le Témoin
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires
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Suite à la rocambolesque publication qui défraie encore la chronique sur l’Assemblée nationale, les vagues de manifestations ne faiblissent pas et continuer de déferler sur l’institution mise en cause dans l’article de notre confrère ‘’Le Figaro Mali’’. Après la marche de Koulikoro en faveur du président Issaka Sidibé, c’était au tour des Bamakois de se mobiliser, vendredi, par le biais d’un mouvement spontané dénommé Collectif des citoyens pour la défense des institutions de la République. Sous la houlette de leur président, M’baye Boubacar Sacko, des centaines de militants du CO.CI.DI ont battu le pavé à coups de slogans et de dénonciations très hostiles aux révélations ayant déclenché l’affaire.
Très agitée pour la circonstance, la marée humaine a fait cap sur ‘Place de la République’ où siègent les députés pour témoigner solennellement de leur soutien aux parlementaires dans l’épreuve que traverse leur institution depuis les allégations de l’article de Figaro-Mali. Dans une déclaration remise aux membres du bureau de l’hémicycle, le Collectif qualifie la publication d’offense à la sacralité de la représentation populaire et s’insurge contre l’«impunité» dont bénéficient les auteurs, le silence des instances judiciaires ainsi qu’une posture tout aussi passive de la Haute Autorité de la Communication face à la calomnie et l’intention de saper l’image des institutions. Et les manifestants d’appeler par conséquent les hautes autorités à traquer et à traduire devant la justice les présumés fautifs.
En accueillant les manifestants au portail de l’hémicycle, vendredi après-midi, le bureau de l’Institution, par la voix du deuxième vice-président, n’a pas tari de reconnaissances envers les initiateurs de la marche, dont il a loué «l’engagement en faveur de la démocratie et de l’état de droit». Toutes choses opposables aux comportements qui tendent à mettre à mal les fondements de la démocratie qu’incarnent les institutions, selon le député élu en commune II Hadi Niangadou, qui a suggéré à ses interlocuteurs d’user de leur droit d’ester en justice en appui à l’action judiciaire déclenchée par l’institution parlementaire.
Même son de cloche du côté de son collègue et président de la célèbre Commission ‘Loi’, Zoumana N’Tji Doumbia. En exprimant sa satisfaction d’accueillir des citoyens soucieux du devenir des institutions, le député CDS de Bougouni a suggéré à son tour de croire en «la justice et d’attendre le dénouement judiciaire de l’action en diffamation intentée par l’Assemblée nationale.

I KEITA
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