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Meeting du Haut conseil islamique du Mali : Mahmoud Dicko accuse l’Occident de vouloir déstabiliser le Mali
Publié le mardi 7 mars 2017  |  Mali-Flash
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger. (Photo Mahmoud DICKO, imam et président du Haut Conseil Islamique du Mali)
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Pour réagir notamment à la situation sécurité de leur pays, les musulmans du Mali, sur convocation de l’Iman Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique, se sont réunis le dimanche 26 février 2017 au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, lors d’une grande rencontre de sensibilisation du peuple.
La rencontre était présidée par le président du Haut conseil islamique du Mali qui avait à ses côtés El hadji Fodé Cissé, président de l’Imama, Thierno Hadi Thiam et plusieurs autres cadres fidèles religieux et politiques.
L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la lecture du saint Coran. Une lecture faite par Ibrahim Konaté. Il s’agissait pour les imams de prier pour le retour définitif de la paix dans notre pays, le Mali.
Selon Thierno Hadi Thiam, les ethnies maliennes sont comme des briques et avec lesquelles on érige une construction. Il a ajouté que le Mali fut l’un des premiers pays à connaitre l’islam depuis les temps immémoriaux.
L’imam Mahmoud Dicko a invité les Maliens à la vigilance. Selon lui, les tensions entre les Bambaras (cultivateurs) et les Peulhs (éleveurs) dans certaines contrées du pays sont en passe de se transformer en conflits interethnies.
Il a rappelé que les conflits entre cultivateurs et éleveurs ne datent pas d’aujourd’hui. « Ils ont été toujours réglés dans l’amiable par les chefs de village, souvent par les juridictions ».
Il a souligné que l’Occident a des plans ‘’A, B et C’’, auxquels les Maliens doivent faire énormément attention.
Le premier plan (A) était la suprématie de la race blanche sur la race noire. Le plan ‘’B’’, c’était de conduire notre pays dans un conflit religieux, en fabricant des soi-disant djihadistes contre les autres religions. Dicko estime que les Maliens ne sont pas tombés dans ces pièges.
A présent, le plan ‘’C’’, en cours d’exécution, consiste à créer des conflits entre les ethnies, précisément entre les Peuhls et les autres ethnies.
Enfin, Mahmoud Dicko appelle les autorités maliennes à s’impliquer dans la résolution immédiate des conflits qui règnent entre éleveurs et cultivateurs. L’imam Dicko invite les Maliens et les religieux à ne pas tomber dans les pièges de division tendus par l’Occident.
Karamoko Dembélé (Stagiaire)
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