De son indépendance à ce jour, le Mali n’a jamais connu la paix durable. Il a été fréquemment confronté à différentes formes de rébellion qui ont commencé depuis 1963. Les chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du Mali, ont fait, chacun, face à ‘’sa’’ rébellion, mais de manière différente.
En 2012, une autre forme de rébellion nait avec l’appui des terroristes et des narcotrafiquants. Cette forme fait nourrir chez les citoyens des idées bizarres. Des complots autour de la libération des otages occidentaux, l’accueil des ex-combattants de la Libye et la libération des bandits arrêtés dans le septentrion, étaient restés comme des nuages dans le ciel malien.
Dépendant toujours de la puissance coloniale, le Mali n’a eu d’autre choix d’implorer la France à venir nous aider, à nous libérer du joug des fous de Dieu. Juste avant le 11 janvier 2013, le Malien était incapable de regarder dans les jeux ceux que notre pays avait sauvés. Mais ce jour-là, humilié, le Mali a demandé l’aide d’un pays dont il n’était pourtant pas sûr de l’impartialité dans les différentes rébellions que le Mali a connues depuis les années 1960. Le 11 janvier a vécu par la plus belle des manières. Appelée, la France a répondu présente dans l’immédiat, même en sachant bien que c’est lui qui le chef d’orchestre de tout ce qui se passe dans le Nord de son ex-colonie.
Oh, j’en souffre pour mon pays. Il est tant que les Maliens se réveillent ; il est tant qu’on cesse les querelles inutiles, des pièges politiques, des polémiques et des diffamations qui ne nous font pas avancer. Il faut que chacun de nous comprenne qu’il y a des urgences à gérer. Sinon, au fil du temps, nous risquons d’oublier les véritables problèmes de la population et de tomber dans le piège qui nous est tendu par l’autre. La construction du Mali est un devoir de tous les enfants du pays.
Mai Diallo
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