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Lancement du PARSEC dans les régions de Mopti et Gao : Une synergie des partenaires financiers et techniques contre l’insécurité
Publié le mardi 7 mars 2017  |  Le Flambeau
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de remise de permis de conduire
Bamako, le 07novembre 2015 le ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne Mahamane Baby a présidé la 8eme édition cérémonie de remise de permis de conduire.
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La salle de conférence du Ministère de la Sécurité et de la protection civile a servi le cadre, le vendredi 03 mars 2017, pour la cérémonie du lancement du Programme d'appui au renforcement de la sécurité dans les régions de Mopti et Gao et à la gestion des zones frontalières (PARSEC). C'était en présence du ministre de la Sécurité et de la protection civile, Général Salif Traoré, de l'Ambassadeur de l'Union européenne au Mali, Alain Holleville, des ambassadeurs accrédités au Mali et beaucoup d’autres personnalités.




Le Programme d'appui au renforcement de la sécurité dans les régions de Mopti et Gao et à la gestion des zones frontalières (PARSEC) a pour objectif de contribuer à la stabilisation du centre du Mali, en améliorant la sécurité des populations, le contrôle du territoire et la gestion des espaces frontaliers, par les services de l'État, dans le respect de l'État de droit.
Ce projet est financé à hauteur de 29 millions d'euros, soit plus de 19 milliards de francs CFA, par l'Union européenne à travers le Fonds fiduciaire d'urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique, mis en place lors du Sommet de la Valette en novembre 2015.
En outre, il s'inscrit dans le cadre de l'approche globale Sahel de l'Union européenne. Il est aussi à préciser qu'à l'issue des consultations entre la Délégation de l'Union européenne au Mali et le Gouvernement du Mali, avec l'appui des missions EUCAP Sahel-Mali et EUTM Mali, et le projet sera mis en œuvre en concertation avec l'ensemble des partenaires techniques et financiers du Mali, avec pour objectif d'optimiser les synergies et la complémentarité des interventions.
L'Ambassadeur de l'Union européenne, Alain Holleville, s'est réjoui du lancement de ce projet qui est l'un des premiers projets sécuritaires financés par le Fonds fiduciaire l'urgence. Il a ainsi réitéré l'engagement de l'Union européenne à accompagner le Mali dans sa réforme sécuritaire. Avant de rappeler que ce projet pilote interviendra en complémentarité avec d'autres projets axés sur la restauration de la confiance entre les populations et les forces de sécurité et l'amélioration de l'accès aux services socio-économiques de base dans le centre et le nord du Mali.
Pour Mme Caroline Huinh Van qui représentait Expertise France, a confirmé la mobilisation de l'agence de coopération technique française pour assurer la réussite de ce projet majeur et répondre au mieux aux besoins de la région du centre en matière de sécurité et de gestion des frontières. Elle a rappelé la volonté de l'Agence de travailler dans un esprit de coordination et de complémentarité avec les partenaires maliens et internationaux, tout en faisant preuve de pragmatisme pour rendre le projet le plus opérationnel possible.
Pour le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Général Salif Traoré, il a reconnu que le PARSEC vient en effet compléter l'appui apporté par les Missions Eucap Sahel Mali, l'Eutm et la Minusma, ainsi que les interventions de l'ensemble des partenaires techniques et financiers dans les domaines de la sécurité intérieure, de la gouvernance et du développement socio-économique, qui sont autant de facteurs clés pour la stabilisation et la restauration de l'autorité de l'État dans le centre du pays.
A ses dires, le PARSEC s'inscrit ainsi dans le cadre des politiques et plans nationaux en matière de sécurité intérieure et de Gestion des espaces frontaliers, en mettant l'accent sur le renforcement des capacités existantes, et en favorisant l'interopérabilité entre les composantes des forces de sécurité. «Il s'inscrit en particulier dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de sécurisation intégré des régions du centre (PSIRC), en apportant un appui structurant aux cadres et structures de commandement, de préparation opérationnelle et d'intervention », a-t-il annoncé.
Seydou Karamoko KONE
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