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Le Drian: "Tout laisse à penser" que les otages français au Sahel "sont en vie", pas de "preuve de mort" de Zeid ni de Belmokhtar
Publié le mardi 5 mars 2013  |  AFP


© AFP par GERARD JULIEN
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian


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PARIS - Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé lundi soir qu'"au moment où nous parlons, tout laisse à penser" que les otages français retenus au Sahel "sont en vie", et assuré ne pas avoir de "preuve de la mort" des chefs islamistes, Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar.

Comme on lui demandait si les otages français actuellement retenus au Sahel étaient en vie, le ministre a répondu, lors de l'émission de France 2 "Mots croisés": "Au moment où nous parlons, tout laisse à penser qu'il sont en vie".

Répétant que sur ce sujet, il voulait être "d'une très grande discrétion", M. Le Drian a dit "comprendre l'angoisse des familles et leur douleur".

Il a redit qu'il y avait "une volonté très claire de la France de faire en sorte que le Mali retrouve sa souveraineté". "Il y a dans cette zone du Mali une volonté des groupes terroristes que ce pays devienne un sanctuaire et nous ne pouvons pas transiger avec cela", a-t-il ajouté.

Il a insisté sur le fait que la France menait "cette opération avec le respect de la vie des otages, s'ils sont là".

Interrogé sur la mort ou non des chefs islamistes Abou Zeid et Mokhtar Belmoktar - le Tchad a annoncé que le premier était mort le 22 février et le second samedi, ce qu'un jihadiste a démenti lundi s'agissant de ce dernier -, M. Le Drian a répondu: "Je n'ai pas de preuve de la mort" de ces deux hommes.

"Je ne vous dirai pas que l'un et l'autre sont morts car je ne le sais

pas", "tant que le ministre de la Défense n'a pas de preuve tangible, je ne peux pas le dire" qu'ils sont morts, a insisté M. Le Drian.

Relancé une nouvelle fois, le ministre a reconnu que la mort d'Abdelhamid Abou Zeid était "une hypothèse".

Concernant les pertes dans les rangs des combattants jihadistes, M. Le Drian les a chiffrées à "plusieurs centaines", sans plus de précision. Il a évoqué des "prisonniers", sans donner non plus de chiffres.

sm/ei

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