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Enseignement supérieur : Le SNESUP en Grève de 48 Heures
Publié le mardi 7 mars 2017  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
Congres International de cardiologie
Bamako, le 02 mars 2017 le Congres International de cardiologie a eu lieu au Radisson Blu
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Le Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SNESUP) projette d’observer une grève de 48 heures à compter d’aujourd’hui. Les syndicalistes réclament la signature immédiate du rapport de la commission tripartite, déposé le 31 janvier dernier, l’application immédiate de la grille plafond 3000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs. Ils demandent aussi l’intégration immédiate dans la fonction publique des contractuels payés sur budgets autonomes des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

A ces doléances, se greffe aussi l’adoption immédiate du nouveau statut « enseignant-chercheur » avec les 4 fonctions (assistant ou attaché de recherche, maître assistant ou chargé de recherche, maîtres de conférences/maîtres de recherche, professeur/directeur de recherche).

Les syndicalistes sont également décidés à obtenir les charges honoraires actuelles en semestre, la transposition des assistants/attachés de recherche docteurs dans le corps des maîtres assistants/chargés de recherche. Autres points de revendication : la nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique omis de la hiérarchisation du 6 juin 2015, la capitalisation des publications des chercheurs de l’Institut d’économie rurale (IER), recrutés en 2008 pour leur juste transposition. Le rétablissement immédiat du fonds « études et recherche » conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016, le paiement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires des années universitaires 2013-2014 et 2014-2015 aux enseignants de l’Institut universitaire de gestion (IUG) et l’éradication totale de la violence dans l’espace scolaire et universitaire. Une réunion de négociation entre le gouvernement et la commission de conciliation s’est tenue le 2 mars dernier.

Ces négociations ont échoué en raison de désaccords ayant porté sur le premier point de revendication, c’est-à-dire le rapport de la commission tripartite, explique le secrétaire général du SNESUP, Dr Abdou Mallé qui qualifie par ailleurs de « déplacés» des propos qu’aurait tenu Mamadou Konaté, le conseiller technique en charge du dossier au niveau du ministère du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions.

Notre interlocuteur précise qu’au regard des différentes incompréhensions, son syndicat s’est retiré des négociations jusqu’à nouvel ordre, en exigeant une réunion immédiate de la commission tripartite pour signer le rapport de conciliation. Le dirigeant syndical rappelle aussi que le 1er point de doléances de son syndicat attend depuis 8 ans (2009-2017).

Le conseiller technique mis en cause s’inscrit en faux contre les allégations du syndicaliste. « Je n’ai jamais tenu de propos déplacés. Cela ne me ressemble pas », a assuré Mamadou Konaté. Pour lui, les points d’accord et de désaccord sur le préavis de grève seront déterminés à la fin des négociations. Sauf accord de dernière minute, le SNESUP observera un débrayage de deux jours. Le syndicat se réserve également le droit de poursuivre l’arrêt de travail par une grève de 72 heures et envisage même une grève illimitée si toutes ses revendications ne sont pas satisfaites.

Y WAGUE
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