Le monde de nos jours est en danger et il ne cesse de s’interroger sur son avenir.
De plus en plus connecté, il est soumis à une course effrénée de compétitivité et à une concurrence sans merci où seule s’impose la loi de la jungle.
L’édification d’une société de savoir nous parait d’une impérieuse nécessité pour relever les défis, pour faire face aux jeux et aux enjeux actuels tout en veillant à préserver les vraies valeurs socio culturelles de chaque pays.
Notre présente publication est donc une mode te contribution à la poursuite de la réflexion sur les problèmes qui persistent et le texte va s’articuler, pèle mêle, autour d’idées forces, édifiantes et porteuses à tous égards.
La situation générale est préoccupante et compromet même l’existence de moult pays au cours de ce troisième millénaire que des experts, et non des moindres, considèrent comme un symbole majeur de changement.
Des conditions anormales de tension et de pression ont fini par prendre le dessus sur la raison et l’intérêt général à cause certainement de la mondialisation du libéralisme, de l’ampleur du marasme économique, de la dégradation des vertus d’humilité et de piété etc.
Le développement de demain qui n’est autre chose que l’investissement d’aujourd’hui n’est plus garanti dans une optique ouverte et constructive sur la base de l’efficacité et toute l’efficience requises. Les disparités en la matière persistent, rendant difficile toute lutte contre la pauvreté et les multiples vices que cette pauvreté engendre et qui sont préjudiciables à l’émergence des bonnes et justes causes. La fibre nationaliste ne vibre plus.
Le monde de nos jours est secoué par des bouleversements et de soubresauts qui l’assaillent au quotidien.
Dans un tel contexte asphyxiant, les forces du mal ne peuvent que trouver des espaces propices à leurs agissements qui prennent des proportions inquiétantes, mettant à dures épreuves les populations, toutes souches confondues.
Les auteurs, de près ou de loin, des feux de la haine, de l’ignorance, de la violence, ne mesurent point la gravité morale et religieuse de leurs comportements.
Divers conflits sociaux se propagent à grande échelle sur des logiques géopolitiques, sociologiques, économiques.
Les problèmes demeurent et les populations assistent, impuissantes et sceptiques, à la perte de leurs repères, à des menaces récurrentes dues à ‘extrémisme de tous bords.
Et, comme un malheur ne vient jamais seul, la persistance des changements climatiques, la dégradation de l’écosystème et bien d’autres contraintes conjoncturelles vont paralyser davantage leur vie au quotidien.
Devant un tableau si sombre de tensions et d’incertitudes, l’avenir semble compromis sur bien des plans. Et pourtant, on peut cependant l’imaginer prometteur ; le monde va se tourner vers un meilleur devenir parce que le seul combat qui vaille reste son développement harmonieux et durable au regard des atouts indéniables dont il est doté.
Pour ce faire, tout citoyen convaincu doit d’abord laisser parler le cœur, être pleinement dans son rôle par la bonne foi, la bonne volonté, le réalisme, voire le pragmatisme.
Il faut rêver à tout moment mais en restant éveillé car celui qui rêve éveillé a conscience de mille choses qui échappent à celui qui rêve endormi.
Tout problème porte en lui-même le germe de sa solution mais faut-il que ce problème, endogène ou exogène, soit au préalable clairement appréhendé, posé.
Une vision pratique des choses aussi large que possible ne peut que conduire à mettre les générations montantes et toutes les forces vives à l’abri des exclusions, des dérives et de toutes les formes de violence et d’injustice.
Le tissu social ne devra plus être exposé à des déchirures béantes de trop parce qu’il sera prôné, à tous les niveaux, un dialogue inclusif stimulant la rencontre de l’autre, l’émulation, le vivre ensemble dans un environnement riche de son image vivante d’arc en ciel. Ce sont des vrais défis que nous pourrons relever en vue d’asseoir la visibilité et l’ancrage d’une paix durable, passage pour que plus jamais ne se produisent nulle ne part des crises sécuritaires ou de confiance qui mettent en péril l’existence même des nations.
La porte de l’avenir va s’ouvrir objectivement sur le rapprochement, l’entente, la croyance aux valeurs humaines fondamentales, la coexistence pacifique.
Ainsi, seront mis en branle le savoir et le savoir-faire pour libérer les opinions, les attitudes et les comportements des hommes.
En ce siècle de ‘’la survitesse’’, les progrès quelquefois fantastiques obtenus dans certains domaines notamment en informatique, vont remettre en cause toute approche si avancée soit-elle, tout en permettant de progresser, de réussir une maitrise parfaite des méthodes et des moyens.
L’avenir va se conforter davantage sur des structures fécondantes pour le développement des connaissances, la promotion de la culture, de la recherche de la vérité, la justice, le rapprochement, la tolérance, l’entente, le pardon.
Il faut imaginer un avenir qui engage chacun à faire violence sur lui-même afin d’accepter la tolérance, de sensibiliser le grand public sur l’acceptation des ethnies et des religions, de s’ouvrir à toutes les cultures en prenant la meilleure partie dans chaque culture, les valeurs positives susceptibles de stimuler un mariage heureux entre religion et tradition.
Cet avenir va se concrétiser dans la mise en valeur des richesses économiques et l’engagement dans la voie du développement agro-pastoral, industriel, qui seule peut contribuer à leur exploitation rationnelle, méthodique et rigoureuse au sein d’un monde sécurisant où la science et la technique vont régner sainement dans tous les domaines.