La dernière édition du Fespaco vient de refermer ses portes avec un bilan qui laisse présager que ce rendez-vous du cinéma panafricain est devenu un évènement incontournable sur la scène du cinéma au niveau international.
L’Organisation Internationale de la Francophonie appuie depuis toujours ce formidable rendez-vous du cinéma. La Secrétaire générale de la francophonie, Michaëlle Jean s’est rendue à Ouagadougou (Burkina Faso) pour la clôture du Fespaco et se réjouit du succès de ce festival et réitère son engagement auprès de tous ces créateurs, artistes et artisans.
L’OIF dont le soutien inconditionnel porte ses fruits, salue toutes celles et tous ceux qui se sont illustrés lors de cette 25é édition. “Nous avons accompagné et apporté des moyens à plusieurs des films sélectionnés et primés. L’OIF appuie avec conviction la relève avec les Poulains d’or, d’argent et de bronze. “Félicité” d’Alain Gomis, Étalon d’or, est aussi sur les écrans avec le concours de l’OIF qui a su investir dans le talent de l’auteur et la production.” a déclaré avec joie et grand enthousiasme Michaëlle Jean, la Secrétaire générale de la Francophonie.
Le Fespaco est un des plus importants festivals de cinéma d’Afrique. Organisé tous les deux ans depuis 1969, il draine les cinéastes et les professionnels de l’audiovisuel de tout le continent ainsi qu’un public toujours nombreux et enthousiaste.
“Félicité”, le film du franco-sénégalais Alain Gomis, a remporté ce samedi 4 mars l’Étalon d’or du Fespaco. Après un Ours d’argent à Berlin, ce récit de la vie d’une chanteuse de bar de Kinshasa collectionne les récompenses dans le monde entier.
Sur les 19 films et séries soutenus par l’OIF présentés au Fespaco, quatre ont été récompensés :
« Félicité » d’Alain Gomis a remporté 3 prix (étalon d’or, prix UE/ACP du meilleur long-métrage et prix de la meilleure bande son),
« Frontières » d’Apolline Traoré a également reçu trois prix (Prix Paul Robeson, prix de la CEDEAO et prix du Conseil de l’Entente).
« Kemtiyu – Cheikh Anta », d’Ousmane William Mbaye a reçu le prix du meilleur documentaire et le prix UE/ACP du meilleur documentaire.
Enfin, la série « TunduWundu » d’AbdulahadWone, qui a bénéficié d’une aide au doublage de l’OIF, a remporté le prix de la meilleure série.
Ces 19 films représentent, au total, plus de 370 000 euros d’aides à la production ou à la finition.
Si l’on ajoute à ce montant les 100 000 euros d’aide au FESPACO, l’effort de l’OIF sur cette édition du festival atteint près de 500.000 euros. L’OIF encourage également les efforts nationaux de soutien à la production et a organisé une réunion de ces différents organismes en 2016 en Côte d’Ivoire. En cinq ans, l’OIF a accompagné avec succès la transformation du marché des programmes de télévision en Afrique.
Ce soutien au cinéma africain est fondamental pour YoumaFall, Directrice de la Diversité culturelle de l’Organisation internationale de la Francophonie et doit être accompagné du début à la fin. « Nous soutenons d’abord les espaces de célébrations comme le Fespaco. L’OiF appuie également la distribution. L’Organisation internationale de la Francophonie accompagne aussi la mise en réseaux de distributeurs ainsi que la mise en scène de la diffusion de production qui avait complètement disparu avec la numérisation. On est en plain-pied dans l’économie de la créativité. Pour faire du cinéma un métier pour le continent, on a besoin d’accompagner vraiment la diffusion. »
Au-delà de la mise en place de projets qui permettent d’encourager les évolutions ou de susciter, parfois, de nouvelles approches, l’OIF maintient ses principaux outils qui existent depuis des années. Ces outils sont au nombre de trois : le site Images francophones, outil d’information et de mise en relation au service des professionnels ;les Fonds de garantie des industries culturelles qui apportent une réponse aux difficultés d’accès au crédit ; le Fonds Image de la Francophonie.