N’ayons pas honte de le dire : si la France n’avait pas intervenu, le Mali ne serait pas aujourd’hui ce qu’il est et cela parce que notre vaillante armée n’aurait pas pu repousser ces islamistes moyenâgeux, flanqués de complices de tous bords.
Ces complices disséminés à travers tout le Pays étaient prêts à rejoindre leur rang. Des cellules dormantes, des soutiens à ces djihadistes vivaient parmi nous et souhaitaient la victoire d’Iya Ag Aly et ses hommes.
Combien d’hypocrites camouflés étaient prêts à s’allier aux diables, à pactiser avec eux ? Une fois que Sévaré était vaincu, ces cellules dormantes devaient pouvoir exécuter leur dessein machiavélique : s’unir aux envahisseurs pour proclamer un Etat islamique où la charia était ROI.
Des infiltrations, il y en avait déjà à Bamako et dans beaucoup de nos grandes villes. Le pire est que, même des religieux très connus, qui crient aujourd’hui « mort aux djihadistes » étaient des pêcheurs en eau trouble.
Heureusement, Dieu aime le Mali et les services secrets occidentaux étaient bien informés de ce qui devait advenir. Le SOS du président par intérim le professeur Dioncounda TRAORE devait forcément avoir un écho favorable auprès de la France. Le Mali disloqué, c’en était fini du « precarré » Français et de l’influence Française en Afrique occidentale, en Afrique et voire dans le monde entier.
POURQUOI LES DJIHADISTES ONT PRIS L’INIATIVE DE LANCER LES HOSTILITES ?
Telle est la question que se posent beaucoup de Maliens et même de nombreux analystes. Ou alors comme on le dit chez nous, « le sacrifice les a laissés » et mieux encore « l’âne qui va te faire tomber ; tu ne vois pas ses oreilles ».
Primo, ils ont misé sur le manque d’impréparation de l’armée Malienne, les divisions qui la traverse et le manque d’unité de la classe politique Malienne.
Secundo, ils ont voulu prendre de vitesse l’union Africaine et le conseil de sécurité qui se projetaient jusque dans le mois Septembre pour la reconquête possible du nord. D’ailleurs les déclarations de Romano Prodi devaient finir de les en convaincre.
Tertio et d’ailleurs l’aspect le plus important, ils ont cru trop en leurs forces pour rompre toute négociation. Quoi de plus normal pour eux, surtout qu’on leur disait surarmés et aguerris au combat, maîtres du désert et des dunes.
Ces dijhadistes d’Ansardine, du Mujao, d’Aqmi ont poussé l’audace loin de leurs bases. Ils ont traversé le désert et voulaient s’enfoncer dans la steppe et la savane mais mal leur en ont pris. Il ne fallait pas franchir le Rubicon.
Voulant courir à la victoire, ils ont couru à leur chute. Voulant isoler le Mali qu’ils croyaient seul, ils ont créé une union sacrée autour du pays
Croyant s’enfoncer comme dans du beurre, ils se sont heurtés à un rocher. Ils ont fui le combat sans combattre au point que le combat risque de cesser sans combattants. Cela nous rappelle Rodrigue dans la tragédie du CID qui dit : « le more voit sa perte et perd soudain courage ».
Honneur a l’armée Malienne, gloire aux soldats français, merci à la CEDEAO et au Tchad. En avant pour la reconquête de Kidal pour la victoire totale, car la République du Mali est Une et Indivisible.
