Office pour la mise en valeur du système Faguibine : Un maillon importantT dans la production céréalière

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Publié le mercredi 8 mars 2017 | L’Essor

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Conférence de presse du ministre de l`agriculture à la maison de presse
Le 15 juin 2016, le ministre de l’Agriculture, Kassoum Denon, était devant la presse à la Maison de la presse

La 9ème session du conseil d’administration de l’Office pour la mise en valeur du système Faguibine (OMVF) s’est tenue vendredi dernier dans la salle de conférence du ministère de l’Agriculture. Les travaux étaient présidés par le ministre Kassoum Dénon. C’était en présence du directeur général de l’OMVF, Abacar Alzouma Maïga.

De sa création, le 27 janvier 2006 à nos jours, l’Office pour la mise en valeur du système Faguibine s’attelle à assurer la mise en eau des lacs du système à travers la maintenance des axes hydrauliques. Au cours de la campagne agricole 2016-2017, l’OMVF a contribué à l’atteinte des objectifs de productions céréalières par des réalisations de 111 661 tonnes de céréales sur 31 024 hectares d’emblavures. La mise en œuvre de ces activités à l’échelle régionale a permis la stabilisation des populations de la zone d’intervention.

L’exécution de la première phase du Projet d’appui à la restauration du système Faguibine (PARF) a permis des acquis importants en ce qui concerne la maintenance des chenaux d’alimentation des lacs, les appuis aux producteurs en intrants agricoles, l’acquisition d’engins de terrassement, de construction d’infrastructures de stockage et le renforcement de capacités des acteurs impliqués dans la restauration des écosystèmes du Faguibine.
Pour renforcer ces acquis, le gouvernement a initié et obtenu l’accompagnement de la communauté internationale pour la formulation du Programme cadre de restauration et de développement du système Faguibine. Ce programme constitue un outil de développement important de la zone du Faguibine.

Le directeur général de l’OMVF a tenu à rappeler que ce dont les paysans ont le plus besoin, c’est l’encadrement de proximité. Abacar Alzouma Maïga a aussi expliqué les conditions difficiles de travail liées aux problèmes sécuritaires et les ressources financières limitées avec la réduction à 39 % du budget de l’année qui commence.

Après avoir apprécié les réalisations de l’OMVF, le ministre de l’Agriculture a salué l’accompagnement des partenaires techniques et financiers, notamment le royaume de Norvège, la France et le Japon. Kassoum Dénon a indiqué que la zone lacustre est identifiée comme étant l’espace privilégié de concertation des investissements et des activités agro-industrielles en vue de la valorisation du septentrion malien. Aussi a-t-il exhorté citoyens, structure de production, administration et politiques à un «dépassement de soi et une communion d’actions innovantes». En s’adressant aux administrateurs, il a rappelé que l’encadrement de proximité des agriculteurs est une priorité du gouvernement. Il a, enfin, appelé à un usage judicieux des ressources de l’OMVF.
K. DIAKITE

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