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Mali: l’Adrar des Ifoghas, un massif montagneux propice aux bandes armées
Publié le mardi 5 mars 2013  |  AFP


© Autre presse
Le massif de l`Adrar des Ifoghas


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Le massif montagneux des Ifoghas dans le nord-est du Mali où se concentre la traque menée par les armées française, tchadienne et malienne contre les jihadistes armés qui s’y sont retranchés, est une zone accidentée, truffée de caches naturelles pour les hommes et les armes.
L’Adrar (montagne en arabe) des Ifoghas est une chaîne montagneuse située entre Kidal et Tessalit, deux villes proches de la frontière avec l’Algérie, pas très loin de celle du Niger, dont le territoire représente près d’un tiers de celui de la France, soit une superficie d’environ 250.000 km2..
Il est lui-même constitué de plusieurs massifs de plus petites dimensions, dont celui de Tigharghâr, près d’Aguelok - entre Kidal et Tessalit - où de violents combats ont opposé islamistes armés aux soldats français et tchadiens.
L’Adrar des Ifoghas, au climat aride, fait partie des principaux massifs montagneux de la bande sahélo-saharienne avec l’Aïr, le Hoggar et le Tibesti.
Il est également le berceau des Touareg, et tire son nom d’une des principales tribus de cette communauté, les Ifoghas, dont est issu Iyad Ag Ghaly, chef du groupe islamiste armé Ansar Dine (défenseurs de l’islam), allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Mali.
Le caractère accidenté des Ifoghas, succession de pics de granit et de vallées profondes, d’innombrables grottes dont les parois sont parfois recouvertes de peintures rupestres retraçant le vie des hommes qui y habitaient à l’époque préhistorique, offre un spectacle grandiose.
Mais il est surtout un espace idéal pour les contrebandiers, les hors-la-loi et les islamistes armés qui peuvent s’y cacher facilement tout en observant l’ennemi de loin. Les jihadistes ont en outre eu le temps d’y stocker depuis des mois armement, munitions et carburant en prévision d’un éventuel repli.
Cela rend bien sûr extrêmement difficile leur traque par les armées française et tchadienne, en première ligne dans la zone où elles ont subi des pertes importantes.
"On savait que pour aller jusqu’au bout" dans la guerre au Mali, "il fallait s’attaquer à ce réduit et à cette portion difficile du territoire malien", a dit le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui a reconnu qu’il fallait y progresser "mètre par mètre".
Selon Paris, c’est dans cette région que seraient détenus les sept otages français au Sahel, enlevés par les islamistes d’Aqmi et du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (Mujao).

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