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Conseil de cabinet à la Primature : L’état au secours des petits épargnants
Publié le samedi 11 mars 2017  |  L’Essor
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© aBamako.com par A S
sommet Afrique-France Visite du ministre TALL inspecte
Bamako, le 10 janvier 2017 Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall, a fait hier le tour de certains services publics
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Le traditionnel Conseil de cabinet s’est tenu hier à la Primature sous la conduite du Premier ministre Modibo Kéita. Deux points étaient à l’ordre jour, à savoir une communication écrite relative à la synthèse des conclusions et recommandations de l’Etude pour la mise en place d’un Mécanisme de refinancement durable des systèmes financiers décentralisés au Mali ; et une communication écrite relative au Programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles.

A la fin des travaux, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, a précisé que le premier dossier a été présenté par le ministre des Investissements et du Secteur privé. Me Mountaga Tall a expliqué que les systèmes financiers décentralisés, communément appelés micro-crédit, ont pour vocation et mission de contribuer à la réduction de la pauvreté dans notre pays en apportant un soutien financier aux personnes qui ont de faibles revenus. « Mais une évaluation à mi-parcours laisse entrevoir de nombreuses difficultés portant sur la gouvernance, sur la baisse des activités des crédits et même sur des faillites.

Or, il n’est pas question pour l’Etat de laisser ces épargnants perdre leurs maigres ressources. Nonobstant les difficultés rencontrées, il faut veiller à ce que le projet des systèmes financiers décentralisés puisse continuer à opérer pour soutenir ceux qui ont de faibles revenus. C’est pour cette raison qu’un certain nombre de pistes ont été envisagées pour voir laquelle choisir de façon à ce que le projet puisse se perpétuer. Dans ce cadre, il a été proposé la création d’un Fonds national de micro-finance comme première option. La deuxième étant la création d’une société de gestion des fonds à statut de société anonyme. La troisième option proposée est le recours à une structure déjà existante pour gérer les fonds de refinancement.

C’est cette dernière option qui a été retenue par le Conseil de cabinet mais avec une recommandation très forte du Premier ministre : faire tout pour assainir le secteur avant d’injecter de nouveaux fonds. Et c’est au prix de cet assainissement que nous pourrons aller vers un système financier décentralisé plus efficace et qui pourrait bien atteindre les objectifs qui lui sont fixés », a détaillé le Porte-parole du gouvernement.

Par ailleurs, Me Mountaga Tall a indiqué que le deuxième dossier a été porté par le ministre en charge du Développement industriel. A ce propos, il a rappelé que l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) a, à un certain moment, initié dans l’ensemble des Etats membres ces types de projets. « Là aussi, il s’agissait d’appuyer les structures d’appui-conseil aux industries pour leur permettre de mieux jouer leur rôle dans l’amélioration du climat des affaires, dans la contribution à l’amélioration de la balance commerciale des différents pays.

Mais là aussi, il se pose aujourd’hui la nécessité d’un nouveau programme. Et ce nouveau programme a pour vocation de moderniser le secteur industriel, d’améliorer l’emploi dans les différents pays concernés et de faire en sorte que l’industrie apporte une contribution plus forte dans la balance commerciale des différents pays », a-t-il expliqué.

Le ministre a aussi annoncé que le Conseil de cabinet a validé les propositions faites par le ministre en charge du dossier. A ce niveau aussi, le chef du gouvernement a particulièrement insisté sur le fait que l’Etat doit se cantonner dans ses fonctions régaliennes : créer un cadre propice aux affaires, faire de telle manière que le climat des affaires se développe, créer également tout l’accompagnement nécessaire.

« Cependant, il appartiendra aux industries, elles mêmes, de financer un tel projet », a tenu à préciser le Porte-parole du gouvernement.

M. KEITA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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