Face aux récents évènements de Ké-Macina et l’attaque meurtrière de Boulkessi contre les positions de l’armée ayant fait plusieurs dizaines de morts, certains observateurs pointent du doigt, des cadres peulhs de ces localités vivant à Bamako.
Comme ce fut le cas lors de la crise du Nord où certains cadres touaregs vivant dans la capitale et même occupant des postes dans l’administration étaient pointés du doigt pour leurs accointances avec les groupes rebelles, c’est le cas aujourd’hui avec certains cadres peulhs dont les discours et actes témoignent de leur soutien ou de leur sympathie avec les présumés djihadistes, auteurs de nombreuses attaques meurtrières contre les populations civiles et les positions de l’armée dans le Centre du pays.
Selon des sources généralement bien informées, les populations locales sont victimes de manipulation dont les ficelles sont tirées depuis la capitale Bamako où résident beaucoup de soutiens à cette situation dans l’ombre. Notre source a même cité les noms de nombreuses personnalités peulhs ayant occupé des postes de responsabilité dans l’administration. Avant de jurer la main sur le cœur de détenir des preuves de leur soutien aux présumés djihadistes du Macina qui perpètrent tous les jours des attaques contres les populations civiles et les positions des l’armée avec leurs corollaires de morts et de blessés.
A en croire notre source, il revient à l’Etat de prendre ses responsabilités pour faire face à cette situation avant qu’il ne soit trop tard. Car ces attaques n’ont rien à voir avec les djihadistes.
D. Dao